Chez nous

De par l'odeur alléchante, Modile ne put rester couché seule, aussi vint elle voir ce qui se passait dans la grande pièce.

Hum... Namour, je ne sais ce que tu as fait, mais cela sent merveilleusement bon !!

Elle s'appprocha de la table , vit que tout etait pret, cela la fit sourire, elle qui d'habitude préparait tout.
Elle se sentit le coeur en joie devant toutes les attentions de Totoriflette, de jour en jour, il ne lui manquait pas de lui prouver son amour. Un remord vint la troubler alors, et à la question qui tournait dans sa tête, elle n'aurait su donner de réponse.
Elle alla a ses côtés, puis lui proposa de prendre le petit déjeuner ensemble, aussi commença t-elle a lui tartiner deux belles tranches de pain grillé .

Il sortit rapidemant de la maison et courru le village afin de trouver ceci :



Puis revenant, il s'affaire à faire le petit déjeuner, remettre du bois dans la cheminée, et retourna dans la chambre

Modile ayant fait un tour sur le marché, revint à la maison avec quelques petites choses pour Totoriflette, en esperant que cela soit à son gout.

Une petite liqueur de framboise




Un jeu composé de deux plateaux coulissants permettant de jouer à six jeux différents : un jeu de renard et de poules, un jeu de mérelles, un tric-trac, un tourniquet, un jeu de cartes, un jeu de glic et enfin un échiquier. Le jeu d'échecs, est une représentation de la société chevaleresque avec son roi, sa Dame, ses deux chevaliers, ses tours, ses fous et son armée de pions.






Elle laissa un petit mot qui disait.

Citation :

Pour un futur époux, avec tout mon amour.

Toi, rien que Toi, toujours Toi, pour toujours à jamais. Je t'adore

Totoriflette rentra de sa boulangerie ou il y avait passé sa journée, arrivé dans la grande picèe il chercha Modile, mais ne la vit pas. Par contre, il vit, les présents que Modile lui avait offerts ainsi que son petit mot. Il en fut ému, très ému, il aurait aimé la serrer dans ses bras pour la remercier.

Il regarda de plus près ses cadeaux, les jeux étaient superbes, lui qui avait de surcroit toujours adoré les éches. Il regarda la bouteille de liqueur, et se dit

Hummm cela va être délicieux, nous la boirons entre amis, quand Langue ira mieux

Puis il s'installa dans le fauteuil près de la cheminée, espérant que Modile ne tarderait pas

Totoriflette porta Modile pour rentrer du village, elle ne se sentait pas bien, elle tournait, avait des frissons, ses jambes se dérobaient. Totoriflette était très inquiet, il avait suggéré d'aller chercher Mesantegirl, mais Modile ne voulait pas, il était désamparé.

Aussi lui proposa t'il de prendre place dans le fauteuil près de la cheminée. Il remit quelques buches de bois.

Puis il alla lui préparer une tisane, il revint un instant plus tard, avec un bol rempli d'eau chaude, chercha dans le placard le aschet de tisane au gingembre, et en mit dans l'eau, la laissant infuser, et remua le tout et le tendit à Modile, en lui disant

Tiens mon amour, j'espère que cela sera bon

Puis il s'assit au sol devant elle

Modile entra dans la grande pièce et en premier lieu raviva le feu, le temps si humide la frigorifiait.
Elle alla chercher son chale qu'elle posa sur ses épaules et s'agenouilla devant l'âtre afin de se rechaufer un peu.

Puis, elle décida qu'il etait temps de preparer le petit déjeuner, mais a la vue du pain et du miel, son estomac se retourna.

Rien, pensa -t-elle Je ne pourais rien avaler ce matin.

Elle déposa donc tout sur la table, puis alla se faire chauffer de l'eau, une tisane de menthe poivrée serait certainement son alliée.

Elle se mit dans le fauteuil avec sa tasse, et tout en buvant et regardant les flammes, ses pensées s'envolerent. Elle resentit quelques douleurs dans la poitrine, qui la firent grimacer, et la firent trembler, ne sachant pas ce qui lui arrivait.
Elle esseya de se calmer,Totoriflette, n'allant surement pas tarder à se lever, elle voulait faire bonne figure.

Arrivant dans la grande pièce, il constata que Modile avait déjà préparé le déjeuner, il se dit que cela aurait du être sa tache, il s'en voulait, il voyait qu'elle n'alllait pas, même si elle ne lui disait rien, ce qui le chagrinait.

Puis il apprerçut recroqueviller sur elle meme dans le fauteuil, le visage toujours aussi pale. Elle vait l'air d'être perdue dans ses pensées, aussi s'approcha t'il, et lui dit doucement
Bonjour amour, comment tu te sens aujourd'hui ?

Puis il lui déposa un baiser et se mit à genoux devant le fauteuil, et déposa t'il sa tête sur ses cuisses,

Modle lui prit le visage tout en affichant un sourire qu'elle se voulait rassurant, mais n'était point sur d'yarriver, a la vue de l'angoisse qu'elle lisait dans les yeux de Totoriflette.
Elle lui souleva alors le visage, puis l'embarssa amoureusement et lui dit d'une voix rassurante :

Je vais bien, ne t'inquiètes pas, et toi, as tu bien dormi ?

Puis elle lui proposa d'aller se restaurer, se leva afin qu'elle même puisse en faire autant, mais lorsqu'elle vu la table, c'est a la salle d'eau qu'elle se précipita en courant.

Tant d'effort pour le rassurer, en vain, pensa t-elle.

Totoriflette la regarda partir à grandes enjambées, et n'eut point le coeur à déjeuner. Aussi enleva t'il de la table tous les aliments, afin que Modile ne sois plus génée à le vue de victuaille, en espérant que cela suffise.

Il n'osait lui redemander d'aller voir Messantegirl, ne voulant la braquer, mais il était inquiet, que pouvait elle avoir.

Une fois la table débarassée, Modile revint dans la grande pièce, il la regarda et lui dit :

ça ne vas toujours pas mieux dis moi, assieds toi dans le fauteuil près du feu, puis il chercha la peau de mouton pour lui déposer

Modile lui souria quand elle le vit revenir avec la peau de mouton, mais la refusa tant elle avait chaud.
Pour la première fois même , elle aurait pu dire qu'elle bouillait, elle etait sure cependant de ne pas avoir de fièvre, non, juste un estomac en bataille queques douleurs dans la poitrine et un chaleur incontrolable.

Elle regarda Totoriflette le regard brillant, puis lui dit :

Cesses donc de t'inquiéter pour rien, je ne pense pas qu'il y ai quelque chose d'alarmant dans tout ceci, cela passera bien comme c'est arrivé.
Je vais rester à la maison ce matin, et puis je verrais bien.
Tu as surement mieu à faire que de rester à mes côtés, aussi file vite et, Oh !, penses aux lutins ce soir, s'il te plait, mon champ a besoin d'eux afin d'etre récolté.

Elle l'attira à elle et l'embrassa avant de le pousser doucement vers la porte en riant et disant:

Allez , allez gentilhomme, aucune discution !!

Totoriflette ne voulant la contredire, s'exécuta, il la regarda un long moment, malgré ses douleurs elle était si belle, il lui déposa un baiser sur les lèvres et dit

Tu es sure tu ne peux pas que je reste avec toi ? Sachant déjà la réponse, aussi passa t’il le seuil de la porte et alla errer dans la ville

L'heure du repas allait sonné quand Modile eut fini de retouner tout sur son passage.
Elle etait très contente d'elle, cependant qu'elle aurait bien aimé chambouler tout, bien d'avantage, mais le manque de temps l'en avait empeché, aussi prit elle une résolution en se disant.


C'est décidé, samedi ou même dimanche, je reorganise toute la maisonnée !

Elle afficha un grand sourire avant d'entendre son ventre gargouiller, il était temps de manger quelque chose de solide. Elle s'affaira donc un temps devant le fourneau en esperant pouvoir avaler le repas qu'elle préparait.

Totoriflette après avoir erré un long moment dans le village, se dit qu'il allait passer à la maison faire coucou à son amour, et voir comment elle allait.

Il arriva dans la grande pièce, et vit que Modile avait fait un grand nettoyage. La transparence des fenêtres laissaient penser qu'il n'y avait plus de carreau, le sol était incroyablement propre, on aurait pû y manger par terre. Il eut l'impression qu'une tornade blanche était passée par leur demeure, jamais elle n'avait été aussi propre. Aussi, enleva-t-il ses chausses pour ne pas salir. Il chercha Modile, mais il fut au regret de constater qu'elle n'était point là. Il espérait que sa santé c'était amélioré et que ces nausées avaient disparus, il se demandait bien si …. Mais chassa vite cela de ses pensées, en se disant : ne te réjouis pas à l'avance Toto, il sera bien temps si c'est ce à quoi tu penses.

Il alla s'installer dans le fauteuil, ayant peur de salir ou de déranger, puis prit son livre en attendant de la voir revenir.

Modile après avoir réussi à manger, etait alleé voir Langue, elle etait restée un instant à ses côtés puis rentra à la maison.
En ouvrant la porte, elle vit les chausses de Totoriflette , cela la fit sourire, lui qui naguère les gardait toujours à ses pieds,c'est a ce moment qu' elle apperçut une jambe et un pied qui dépassaient du côté du fauteuil.
Elle y alla à grandes enjambées, en ayant pris soin de se déchausser egalement, puis s'asseya devant le fauteuil, sur la peau de mouton qu'elle avait déposé au sol pour en faire un tapis.
Totoriflette s'était endormi, elle souria à le voir ainsi, puis prit doucement le livre qu'elle voyait chanceler, le posa au sol et se mit elle même à bailler.

Déjà fatiguée... se dit elle, en faisant la moue

Je ne suis bonne à rien en ce moment, tout me fatigue bien trop vite, j'ai pourtant tant de chose à faire..

Elle soupira à cette pensée, mais exténuée comme elle était déjà, elle se recroquevilla sur la peau de mouton et s'endormie rapidement. Ses rèves l'emenerent dans un autre monde où sa maison etait sous l'eau, et où elle pouvait y respirer tel un poisson...

Totoriflette entendant du bruit se réveilla, et vu que Modile était là. Il la regarda et lui dit :

Bonjour mon amour, je crois que je me suis assoupi. Mais dis moi, tu a tout astiqué dans la maison, cela a du te prendre tes heures non ?

Il regarda longuement cherchant ce qui avait changé, et tout d’un coup, il se rendit compte qu’elle avait revêtu sa nouvelle chemise, qui lui allait à merveille. Alors il lui dit

Mazette comme tu es jolie habillée ainsi, nous allons aller fêter cela, mais dit moi, comment tu te sens ce soir ?

Il lui trouvait toujours un visage très pale, et les traits tirés

Modile avait sursauter quand Totoriflette lui avait parlé, elle s'était totalement perdue dans ses pensées, un sourire sur les lèvres, elle le regarda donc en lui répondant avec des yeux emplis d'étoiles :

Jolie ? non, pas plus que d'habitude, c'est juste cette chemise qui est magnifique, Lilou fait du très bon travail, et je te remercie mille fois egalement Namour, car je sais que tu y est pour beaucoup.

Elle le regarda encore un instant , puis plus doucement lui dit:

Il serait bon effectivement de sortir un peu ce soir, je me sens mieu que ce matin, j'ai réussi à manger aussi, et.

Elle ne finit point sa phrase, mais se leva et se pencha à son oreille pour lui murmurer.


Tu sais , Namour, je vois tes yeux qui s'inquiètes, alors rassures toi, je t'en pris, ce n'est rien, juste, quelques effets secondaire de la broderie, effets que je n'apprecie point d'ailleurs

Elle fit la moue, puis lui souriat.

Entendant le murmure de Modile, Totoriflette se demanda ce qu'il lui fallait dire ou faire, ou meme répondre. La lenteur de son cerveau était impressionnante.

En écoutant, il pensait que leurs voeux à tous deux avaient été exhaussé, mais n'en était pas sur, car les effets indésirables .... cette expression le pertubait. Aussi lui dit pour changer de conversation :

c'est vrai que Lilou a fait un travail magnifique mon amour, elle te va à ravir cette chemise

Il la regardait espérant qu'elle lui dirait franchement si ce mal qu'elle ressentait était bien ce à quoi il pensait