Chez nous

Nombre de messages : 713 Age : 43 Date d'inscription : 10/12/2006

Totoriflette s'etant endormi, Modile sortit un instant, ce qu'elle vit dans le village, ne la rassura point et les propos de Gawel encore moins.

En rentrant, elle vit un pigeon avec un message, elle le prit, le lut, et s'empressa t-elle d'y repondre.

Elle pensa alors, qu'elle aurait mieu fait de rester auprès de Totoriflette, qui etait toujours aussi mal, son sommeil semblant si agité.

Elle se mordit les lèvres pour retenir ses larmes, soupira, puis s'asseya a côtés de Totoriflette et posa sa tête sur ses genoux en attendant qu'il se reveille.

Nombre de messages : 1136 Age : 61 Date d'inscription : 21/07/2006

Totoriflette se reveilla, Modile était là, à le veiller. La faim le tenaillait.
Il lui dit :

amour j'ai trop faim, je vais essayer de manger, au pire je serai malade, mais j'ai trop faim.

Aussi essaya t'il de manger un morceau de pain, son taux d'alcoolémie était toujours le même, mais il se forca, et miracle, il réussit à manger un peu. Il en fut heureux.

Amour j'ai pu manger !!!

Mais il sentait bien que son estomac n'était pas très heureux, aussi arrêta t'il de bouger et se remit il sur le fauteuil, prenant Modile dans ses bras

Nombre de messages : 713 Age : 43 Date d'inscription : 10/12/2006

En voyant Totoriflette manger du bout des dents, elle retint sa respiration esperant qu'il réussirait à tout digérer.

Quand il eut finit , elle sauta de joie, rassurée, et se laissa emporter par la vague de bonheur qui la submergea.

Nombre de messages : 1136 Age : 61 Date d'inscription : 21/07/2006

Totoriflette était heureux, il avait digéré, la vie reprenait son cour. de plus Monseigneur Zeuxp_krakov du Luxembourg (duc) était d'accord pour les marier à Moulins. Il voulait faire la surprise à Modile. Il se dit c'est une très belle journée

Nombre de messages : 713 Age : 43 Date d'inscription : 10/12/2006

En arrivant dans la grande pièce, Modile pensait voir le feu déjà briller, mais il en était rien, Totoriflette ne semblait pas reveillé.
Elle fronça les sourcils, une lente et insinueuse peur montait dans son estomac. C'est alors qu'elle alla voir dans le bureau, espace que Totoriflette aimait, afin de s'y retrouver seul.

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Il faisait froid, l'humidité semblait entrer de toute part, Modile se mit a frissonner. C'est en cherchant son chale qu'elle vit que les chausses de Totoriflette n'etait point là, sa peur la fit trembler.

Elle posa alors son chale sur les épaules, se decida de ranimer le feu. Elle mit beaucoup de temps , se demandant où Totoriflette avait bien pu passer sa nuit, tant de maisons etaient pretes a l'acceuillir les bras ouverts; les larmes lui monterent aux yeux, et en un instant, le doute s'immiscia, et si..

Ne sachant que faire, elle resta là, devent l'âtre, esperant simplement qu'il rentrerait bientôt.

Nombre de messages : 1136 Age : 61 Date d'inscription : 21/07/2006

Peu de temps après Totoriflette arriva à la maison, il vit la peau de l'ours et se rappella qu'il devait l'amméner à Langue. Il entra doucement dans la maison, et retira ses chausses. S'approchant, il vit Modile devant l'atre, aussi vint t'il se mettre à genoux devant elle, en lui disant:

Amour, pardonnes moi, je me suis perdu dans Moulins avec le brouillard d'hier, et je me suis endormi sur un banc.

Il lui prit la main, et y déposa un baisse main

Puis déposa son autre main sur son ventre et dit

Et toi comment te sens tu ?

Puis il la regarda, les yeux implorants son pardon

Nombre de messages : 713 Age : 43 Date d'inscription : 10/12/2006

Quand Totoriflette eut passé la porte, modile fut rassurée sur un point et son visage se décrispa quelque peu, mais à le voir ainsi à genoux, le doute revint s'emplifia.
Elle lui prit la main afin qu'il se releve, le regarda dans les yeux esperant y trouver une réponse, mais n'y lut qu'un profond désarroi. Elle lui fit cependan un timide sourire, lui déposa un baiser en guise de pardon et retint ses questions qui encombraient ses pensées. Elle lui dit alors d'une voie mal assurée:

Ce n'est rien, mais a present , il te faudrait manger un peu, tu me sembles bien faible.

Elle baissa les yeux, afin qu'il ne puisse y lire toute la peur qui s'y logeait, puis d'un pas plus lourd qu'a l'ordinaire, elle prépara le petit déjeuner.

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Totorflette se releva pour la prendre dans ses bras, mais déjà elle s'était éloignée. Aussi lui dit,

Laisse amour, je n'ai pas faim, je vais plutot aller à la salle d'eau faire un bout de toilette.

Aussi quitta t'il la grande pièce et se rendit il à la salle d'eau, il savait au fond de lui qu'elle lui en voulait, il savait que si il avait voulu, il aurait pu rettrouver la route, il savait qu'il avait peur pour Minlawa, il savait que son frère lui manquait,il savait que Modile avait peut pour le mariage, il savait tout cela et bien d'autres choses encore, mais ne voulait pas en parler à Modile, il voulait la préserver ou du moins essayer, même si il se rendait compte qu'il faisait plus d'erreur qu'autre chose.

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Modile prépara cependant la table du repas, la joie de la veille s'etait tout à fait envolée, il ne subsistait plus qu'un profond désespoir quand elle se rendit compte, qu'une seule nuit avait réussi à casser l'harmonie qu'ils avaient réussis a creer.

Elle termina donc d'installer sur la table, le pain, le miel, et fit quelques tartines, puis s'asseya sur la chaise en voyant que Totoriflette préférait le fauteuil. Le doute quant à sa nuit monta violement en elle, se mordit les lèvres a la limite du mal pour ne pas laisser monter sa peine ravageuse.

Elle le regarda alors sans le voir, perdues dans ses terribles pensées qui la ravageaient.

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Revenant de la salle d'eau, il s'approcha tout bête, ayant une forte envie de la prendre dans ses bras et de l'embrasser, mais .... il avait si peur qu'elle le repousse, aussi alla t'il s'asseoir près du feu

Au bout d'un long moment, il se leva, ne pouvant plus resister à l'envie de la serrer dans ses bras. Il savait qu'il avait mal agit la veille, mais il n'avait pas compris l'attitude de Modile de partir sans l'attendre, aussi avait il penser qu'elle préférait être seule. Alors il vavait été colère et était aller ce réfugier au bord de l'eau. MAis il se dit qu'il était tant de mettre sa fiereté dans sa poche, et son mouchoir dessus.Il se mit derrière la chaise de Modile, lui passa les bras autour du cou, et posa sa tête sur son épaule et lui chuchotta

Je t'adore amour, je ne sais ce qui m'a prit de bouder comme un enfant. Mon coeur, mon ame, mon corps te réclame, nous avons tant besoin de toi

Puis il resta là, un long moment

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A ces mots, Modile se mit à pleurer, puis se retourna pour lui demander si vraiment, ce fut au bord de la rivière qu'il avait dormi. Le sachant si mal, encore la veille, elle ne pouvait y croire, et ce doute profond la rongeait.

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Totoriflette voyant que Modile le soupçonnait en fut chagriné et très malheureux.

Je t'ai toujours promis ma fidélité, mais tu ne me crois pas. J'ai dormi sur un banc, au bord de la rivière, j'ai longuement pensé, mais tu ne me crois pas.

Ne savait que faire, il savait qu'il avait dépassé les bornes, elle n'avait pas confiance en lui, ne l'avait jamais eu, et ne l'aurait certainement jamais. Mais il rajouta

Amour, c'est dans tes bras que je suis bien, jsute avec toi, il n'y a personne d'autre, si tu ne me crois pas, je n'y peux rien. Mais je t'adore, et tu es la seule à mes yeux

Il eut envie d'ajouter, et si c'est pour avoir une scène alors la prochainement je trouverai un lit, pour dormir, mais il préféra se taire, afin de ne pas la faire souffrir

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Elle lui fit un timide sourire, se leva et lui caressa la joue du revers de son index, puis s'approcha afin de l'embrassser , et lui dit tout bas :

Pardonnes moi de douter toujours, je sais que je te fais mal, mais je t'en pris, ne refait plus cela, même si je part seule, rentre à la maison, tu sais les routes bien mieu que moi à Moulins, et peut etre même rentrerai tu avant moi, connaissant quelques raccourçis que je ne sais pas.

Puis elle lui prit la main, se dirigea vers le fauteuil , s'asseya, le prit par la taille pour qu'il vienne sur ses genoux, il lui avait manqué pendant cette longue nuit.

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Totoriflette se laissa faire, et vint prendre place sur le fauteuil, sur ces genoux.

Il posa son bras autour de ses épaules, et posa sa tête conttre la sienne, et lui chuchotta

Promis j'essayerai de ne plus le faire, mais tu sais que je suis un impulsif, mais un impulsif avec un sale caractère mais fou amoureux de toi mon amour

Puis, il l'embrassa tendrement, et ils restèrent là un long moment

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Apres avoir passé la matinée ensemble, Modile se souvint qu'aujourd'hui devait etre jour de joie, aussi se décida t-elle à se lever afin de confectionner quelques bignets de sureau.

Elle mélangea farine, oeufs, lait, miel et sureau ecrasé, puis en fit une pâte qu'elle découpa à l'aide d'un gobelet et put faire frire ces petits ronds, dans sa grande poêle ou fondait déjà le saindoux .

Une fois le travail terminé, elle décida d'aller en porter à ses amis comme le voulait la tradition, en souvenir de l'âme des morts.

Elle en laissa quelques uns a la maison afin que Totoriflette puisse en manger, puis alla faire le tour du quartier.

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Après avoir passé la matinée avec Modile, et voyant qu'elle partait faire le tour du voisinage pour déposer ses beignets, Totoriflette se rendit à la boulangerie pour y travailler un peu.

ll avait pris conscience que quelque chose entre eux deux avait changé, il ne savait pas quoi, mais il en avait peur. Aussi plonger le mains dans la farine lui changerait peut etre les idées

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Modile rentra enfin dans la demeure, constata que les chausses de Totoriflette n'etait plus là, aucun mot pour indiquer où il se rendait, elle resortit alors et prit le chemin de la taverne, un verre où peut etre deux, pensa t-elle, ne lui ferrait point de mal

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Arrivé dans la grande pièce, il fait un froid saissisant, le feu était éteint. Aussi Totoriflette s'activa t'il à le refaire. A l'iade de papier, paille petit boir, entrelaccés dans le foyer, il approcha la bougie, et cet ensemble prit feu. Des que quelques braises furent, là il rajouta des buchettes de bois et ensuite de belle et grosses buches.

Il espèrait que la demeure se rechauffe avant la venur de Modile.

Ensuite il prépara le petit déjeuner, en se disant, domage, il n'y a plus de beignet cela le fit sourire, il les avait adorés, jsute trop petit.

Le tout étant fait, il se recroquevilla sur le fauteuil devant la cheminée

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Même le débarbouillage du matin, n'aida pas à Modile à se reveiller.
Elle entra dans la grande pièce, la tête completement endormi, vit Totoriflette dans le fauteuil, aussi vint elle s'asseoir sur ses genoux, et posa sa tête sur son épaule.

Elle savait pourtant qu'à rester ainsi, il etait certain qu'elle se rendormirait, aidé par la douce chaleur de la cheminée qui clairait déjà haut et fort.

Elle fit donc un effort et lui demanda dans un baillement :

As tu bien dormi ?

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Totoriflette souriat en voyant Modile encore tout endormie. Il lui répondit,

Oui mais bien trop peu, aussi je propose que nous restions à la maison ce matin, car tu m'as l'air aussi bien fatiguée mon amour, as tu mal dormie ?

Il lui posa sa tête sur son épaule, et la serra dans ses bras, il avait un air du musique dans la tête, et le fredonnait doucement.

Lequel des deux s'endormit en premier, nul ne le sait, mais ils dormirent ainsi un long moment

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Modile se reveilla doucement; quelque peu courbaturée, mais les idées plus claires. Elle s'apperçut que Totoriflette s'était reveillé également , elle l'embrassa puis se leva, il etait temps pour eux deux de sortir de la maison.

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Après etre passée par la rivière Totoriflette et Modile rentrerent à la maison.
Pendant que Totoriflette remettait du bois dans la cheminée, Modile se dirigea vers la salle d'eau,il ne tarda pas à la rejoindre, puis tous deux, allerent se coucher, l'heure etait deja tardive.

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Modile frissonna en entrant dans la pièce froide et humide, mais elle se concentra en premier sur le petit déjeuner, et fit de belles tartines de pain et miel, sortit un bol afin qu'il puisse boire du lait. Elle s'etait rendu compte qu'il l'appreçiait de plus en plus, puis enfin, se mit à genoux devant la cheminée pour la rallumer

Elle avait regardé maintes fois Tototriflette faire, aussi entreprit elle d'en faire autant, les flammeches commencerent a s'annimer aussi posa t-elle un peu plus de petit bois, et bientôt se furent des flammes qui dansaient.

Elle se releva en souriant, la journée commençait bien. Ne pouvant rien manger cependant, elle se fit chauffer de l'eau , en vue d'une tisane, puis alla vers la salle d'eau, il etait grand temps de se préparer.

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Totoriflette arriva bien tardivement dans la grande salle, il était heureux ce jour, rien ne pourrait entacher cette journée. Le reveil par le champs des oiseaux, l'avait rendu presque euphorique. Il vit la superbe table que Modile avait préparé pour le déjeuner. Aussi ne la voyant pas dans la pièce prit-il place et se mit à déguster ces merveilleuses tartines au beure et au miel, et boire son bol de lait.

Il se rendit compte que Modile ne mangeait pas, aucun bol n'était là pour elle, il en fut chagriné, et se dit :

Il me faut lui dire d'arrêter de me préparer le déjeuner, car je pense que la vue de la nourriture lui est pénible.

Une fois terminé de déjeuner, il se hata de tout ranger, et ouvrit les fenêtres, il avait envie d'entendre encore les oiseaux, et de laisser entrer dans la maison les quelques rayons du soleil.

Il se pencha alors par le fenêtre et regarda l'activité du quartier, tout en saluant les voisins qui partaient au village.

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