Chez nous

S'étant réveillé, et n'ayant vu son amour, Totoriflette se leva tant bien que mal, et alla dans la grande pièce. En arrivant, il vit Modile dans ses pensées, aussi resta t'il là, un instant, à la regarder, la trouvant si merveilleuse. Il avait si peur, en fait tout lui faisait peur, le destin de Malven le hantait, son départ en retraite au moment le plus inopportun, la santé de Modile, qui lui parraissait toujours bien bien fragile...

Après lun long moment, il s'approcha de Modile, se pencha vers elle et lui déposa un baiser, sur ses douces lèvres, lui demandant :

Alors mon amour, as-tu passé une bonne nuit ? En espérant qu'elle n'avait point eu trop de démons à combatre. Et ces blessures, comment vont-elles ce jour ?

Puis il s'assit sur une chaise devant elle.

Modile avait tellement laissé errer ses pensées, qu'elle n'avait pas entendu Totoriflette se levé, aussi quand elle sentit son baiser, elle sursauta un instant; avant de lui rendre passionnnément. Puis, elle le regarda, sa paleur était à faire peur, aussi, lui dit-elle:

Mais que fais tu debout ? tu devrais etre allongé!! Namour, continu ainsi et je te promets que je le fais !

Elle se leva, s'agenouilla devant lui, posa sa tête sur ses genoux, puis d'une voix supliante lui demanda de bien vouloir aller se rallonger.

Totoriflette entendu la porte, et pour ne pas réveiller Modile, se leva doucement et se rendit dans la grande pièce inquiet de ce qu'il allait trouver, il prit au passage un baton au cas ou.

Arrivant dans la grande pièce, il vit Mère de dos, regardant par la fénêtre, alors il posa discretement son baton et s'approcha d'elle.

Bonjour Mère, je suis heureux de vous voir, vous allez bien ?

Puis il alla chercher une boisson pour la partager avec Mère.

Modile s'activait au coin de la cheminée pour réchauffer son potage. Elle etait vraiment contente que la mère de Totoriflette ait bien voulu rester diner avec eux. Cependant c'est en tournant la soupe qu'elle resentit une douleur dans son bras, elle n'avait point vu Mess ce jour, et elle pensa qu'il était grand temps qu'elle regarde cela. Elle retint son cri, mais porta sa main à son bras en faisant une telle grimace, que espera t-elle, persone n'aurait vu. Puis voyant que la soupe était prète, elle alla chercher les assiètes et les servit l'un après l'autre. Une fois tout le monde assit, elle fit un court Benedicta, puis ils commencerent à manger. Modile demanda alors à Iris :

Comment allez vous Iris, cela fait si longtemps que je ne vous ai point vu, que nous apportez vous comme nouvelle ?

Modile ne comprenant pas pourquoi Iris pensait être une drole de mère,et encore moins pourquoi disait elle que son fils en avait honte, lui qui l'adorait et s'emmerveillait devant elle, elle n'en dit rien cependant, pensant que Namour saurait lui dire ses propres sentiments. C'est en souriant qu'elle lui demanda :

Ce tavernier est ce bien Xoff ?

Totoriflette était heureux, les deux personnes qu'il aimait le plus au monde étaient là, avec lui, il en était heureux, et affichait un sourire niais. Puis il dit

Je suis heureux que nous puissions diner en famille.

Puis il mit une main sur la main de Modile et sur celle d'Iris, et leur dit

Mère je te confie Modile pendant mon absence, car elle souffre de son bras et je pense qu'elle aura besoin de toi.

Puis il repensa à la soupe qu'il mangeait en famille avec père, cela l'attistat, il aurait tant aimé que mère refasse sa vie, et soit très heureuse.

Modile souria alors, puis dit :


Je serais toujours ravie de vous voir Iris, cependant ce n'est pas ici que vous trouverez votre ame soeur, aussi, ne vous sentez pas obligé de venir me voir tous les jours.

Puis, elle se leva et debarassa la table, et amena le desert qu'elle avait préparé, une creme aux oeufs.

Modile se leva et alla embrasser Iris, puis elle ajouta:

Je vous en prit ; vous etes ici chez vous, et j'espere vous revoir très bientôt

Totoriflette comme à son habitude n'avait pas entendu Modile se lever. Il ne put constater que le fait qu'il était tout seul dans le lit. Alors il se leva, passa à la salle d'eau, et se rendit dans la grand pièce. Il affichait toujours son sourire niais, et avec une tête de pas réveillé. Aussi arriva t'il dans la grande pièce, ou une bonne odeur se répandait déjà, puis la vit, dans son fauteuil qu'elle aimait tant, au coin du feu.

Il s'approcha en sifflotant, afin qu'elle puisse penser qu'il allait mieux, puis se mit à ses pieds, lui prit les mains, et lui dit :

Bonjour amour, alors comment te sens tu ce matin ?

Puis avant que ne vienne sa réponse, il se dressa sur les genoux, et lui déposa un baiser sur ces douces lèvres

Et lui dit :
J'ai une faim de loup ce matin tu sais

Et doux deux allèrent déjeuners

Modile lui souriait tout en mangeant le délicieux pain, des idées, ce matin, elle en avait énormement en voyant que Totoriflette se sentait bien mieu. Quand le déjeuner fut fini, elle le regarda alors intensement, ne pouvant baisser son regard de ses yeux si envoutants. Elle ne voulait penser aux lendemains où, elle le savait, le temps semblerait figé, elle le sera alors dans ses bras, et lui murmura :

je t'adore , toi.

Modile sentit comme une présence, aussi, se reveilla t-elle. Namour était assis par terre, pas sérieux pensa t-elle, aussi, non sans avoir ébouriffer ses cheveux , elle l'aida à se relever et lui demanda:

Comment te sens tu Namour ?

Les cheveux tout ébouriffés, il la regarda, en lui souriant, et lui dit

Je vais bien, et toi dis moi ?

Et avant qu'elle ne réponde, il la serra dans ses bras, et l'embrassa

Je vais bien, mais je suis sure que tu ne me croiras pas, j'étais un peu fatiguée, il est vrai, mais comme à chaque fois que je te vois, ma fatigue s'envole. Dis moi , Veux tu que nous sortions un peu ce soir ? ou preferes - tu resté à la maison ?

Nous pouvons sortir si tu veux, cela nous fera du bien, mais nous ne rentrerons pas tard si tu veux bien, je me sens encore un peu fatigué. Tu veux que nous allions manger à la taverne, pour changer ?