Notre chambre

Totoriflette se reveilla sous toutes ces caresses, un sourire affiché sur son visage. Le réveil promettait de ne pas être sage, aussi partirent ils dans une de ses mervielleuses danses dont Modile avait le secret. Au bout d'un long moment, il murmura à Modile: je t'adore

Puis ils resterent un long moment dans les bras l'un de l'autre à profiter de ce bonheur qui leur était offert.

Puis il dit,

Mon amour, je ne sais les démons qui te possédent, mais pour toi je les combaterai, car je ne peux vivre sans toi, j'ai tant besoin de ta joie de vivre.

Modile se reveilla, l'aube ne pointait pas encore, tout était encore plongé dans la pénombre. Elle se tourna doucement vers Namour afin de deviner ses traits, un sourire aux lèvres, puis elle resta là, à le contempler en pensant que sa vie avait commençée le jour où elle l'avait rencontré. Elle se remémora alors leur premier soir en taverne, elle n'aurait jamais pu espéré recevoir tant d'amour, ni se sentir si merveilleusement bien depuis ce jour là. Alors de ses doigts, le plus délicatement possible, elle lui dessina ses lèvres en lui murmurant :

Je t'adore Namour.

Enfin, elle resta à ses côtés, juste pour le regarder, et attendit qu'il ouvre ses si beaux yeux plein de promesse d'avenir.

Totoriflette finit par se reveiller tardivement, lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit Modile le regarder. Il ne pût réver plus beau réveil, que celui de voir son amour au matin. Il lui dit :

Bonjour mon amour, en lui souriant

Alors il leva la tête, s'approcha de son visage, et l'embrassa tendrement, lui caressant les cheveux.

Modile lui rendit son baiser avec passion, puis lui demanda:

Bonjour toi. As tu bien dormi ? Comment te sens tu ce matin ?

Totoriflette ouvrit à nouveau les yeux, sa poitrine lui faisait mal, il n'arrivait pas à se redresser. Il appela

Modile

à plusieurs reprises, mais rien point de réponse. Puis tout d'un coup, tout lui revient en tête, leur soirée, le fauteuil, la cheminée, l'hypocras, le mariage et Malven. Et alors il se souvint, il l'avait perdu, il avait voulu mourir. A l'heure qu'il est elle devait déjà être en route pour retrouver Malven.
Et lui resta seul, il essaya de se lever, mais impossible, il ne le pouvait, bouger lui était trop douloureux.

Alors il resta là, repensant à sa vie.

Elle entra le coeur battant bien plus vite qu'à son habitude, les coups de marteaux, dans sa tête, la faisant térriblement souffrir. Elle retint son soufle un instant, et si, et si.. pensa t-elle. Elle s'approcha du lit, et le vit là, aussi, le plus doucement qu'elle put, afin de ne pas l'effrayer, elle s'approcha de lui, des larmes plein les yeux. Elle caressa son visage, lui dessina les lèvres, y déposa un baiser , et au travers de ses larmes lui souriat en disant :

Namour, pardonnes moi, comment vas tu ?

Elle ne put dire rien de plus, la terre s'était ouverte sous ses pieds. Vivant il l'était, cependant mais sa plaie semblait si importante. Elle s'alongea juste à côté de lui, puis lui murmura:

Reposes toi, Namour, je reste là, juste à coté, je t'adore, reviens vers moi.

Enfin, elle posa sa tete sur son épaule esperant que cela ne lui fasse pas mal, elle ferma les yeux, qui ne cesserent de pleurer encore un long moment.

Irmine entrouvri discrèteent la porte et les trouva tous les deux semble t il endormis ou enfoncés dans leurs pensées elle ne savait....

Elle leur sourit et dit calmement : alors comment vont nos blessés? Je vous apporte de quoi prendre des forces...

Elle déposa les bols de soupe prés d'eux puis resta un moment à leur coté, inquiète de leur sor....
Irmine souffrait de voir des êtres si chers souffrir ainsi... elle leur sourit et prit ensuite la main de Toto pour lui murmurer "Allons Toto il faut te battre... "

Elle ressorti de la chambre aprés les avoir salués chaleureusement...

La tête dans un étaux, Modile se reveilla. Elle se retint de ne point crier, tant les douleurs que son bras et sa tête lui infligeaient. Elle voulu se relever; mais la pièce se mit à tourner, entendant la respiration de Toto à côté d'elle, elle se sentit quelque peu rassuré. Elle n'osait pas le toucher de peur de lui faire plus mal, aussi c'est d'une faible voix saccadée qu'elle parvint à lui dire:

Namour, il faut te battre, croire à notre avenir, je t'adore tu sais, même si je ne sais te le dire, comme tu le mériterais. Sans toi, je ne suis rien, tu es toutes mes saisons à venir.

Ne voyant Totoriflette réagir, la panique s'empara d'elle, aussi, après un long effort, elle parvint à s'assoir au bord du lit, tout doucement, elle se leva en faisant très attention de ne pas tomber, le sol semblait pourtant tanguer sous ses pieds. Elle parvint à faire le tour du lit, en se tenant au rideau, puis s'assied tout doucement à coté de lui. Elle ferma un moment les yeux, mais les rouvrit aussitôt , un tourni l'assailli, elle cru un instant tomber. Alors, elle lui prit la main, lui qui d'habitude était bouillant, semblait de glace à present , elle lui sourit du mieux qu'elle put, puis lui murmura:

Namour, ouvres tes yeux, regardes moi,je ne peux vivre sans eux, tu sais a quel point ils sont importants, ce sont eux qui me guideront .

Totoriflette souriait les yeux ouverts, et ce petit rien compta bien plus pour Modile que toute son infernalité. Elle le regarda les yeux humides puis lui dit:

Namour, je ne trouves pas mes mots pour que tu crois en moi, un soir je t'ai écrit que je ne voulais plus une nuit loin de tes bras, aussi, j'espere que tu me crois quand je te dis cela. Jamais, je ne pourais vivre loin de ce soleil, qui n'est autre que toi. Tu m'apportes la chaleur réconfortante à mon coeur, tes yeux d'émeraudes me font trembler, que toutes les pierres précieuses, à côtés me paraissent fade comme le rocher, ta générosité sans jamais rien demander. Tout en toi, est divin, et si tu me laisse me régaler de ce festin, alors je serai la plus heureuse des femmes amoureuses.

Il souriait en écoutant Modile, il avait eut si peur, quand elle lui avait annoncé qu'elle partait pour retrouver Malven à Aurillac. Il comprenait ce qu'elle ressentait pour lui, mais il aurait aimé qu'elle comprenne que cet ami lui avait demandé de promettre de ne rien dire. La situation était complexe, il avait fait le mauvais choix, il le savait. Mais il savait aussi qu'il ne pouvait vivre sans elle, il lui dit difficilement,

Je t'aime Modile, puis il rectifia, non je t'adore

Puis il referma les yeux, épuisé qu'il était.

Elle lui souria, lui dessina les lèvres, y posa un baiser, puis lui murmura au creux de l'oreille:

Reposes toi, Namour, je reste à côté de toi, je t'adore itou.

Elle resta assise là, comme elle lui avait promis, sa main tenant la sienne.