Notre chambre

[i]La nuit de Modile fut difficile, le délire l'emportait. Elle voyait ; Namour qui souriait tenant un enfant par la main; puis vint le tour de son père et sa mère si aimant, si tendre, ensuite Fromont le regard sombre, et chancelant, enfin Malven qui s'enfuyait et Agriesean lui parlant timidement. Et tous, ils se mirent à danser, à l'attraper, à la faire tourner, tourner, elle ne voulait cependant point danser, sa tête commençait à chavirer dangeureusement, ses pieds ne la portaient plus, elle avait mal , si mal, et cette lame qui la déchirait, qui lui fendait le coeur, tant de regrets, de remords. Ainsi fut sa nuit, et quand pointat l'aube d'un jour nouveau, elle se battait contre ses fantômes, contre elle même, contre sa mort.

Il revint avec une boisson au chocolat, se rémémorant en le faisant comme son amour s'était moqué de lui la première fois, alors un sourire était apparut sur son visage, ce ne pouvait finir ainsi. Ils avaient toute la vie devant eux, et tant amour l'un pour l'autre. Il lui apporta aussi une tranche de ce pain aux épices, qu'elle n'avait gouté la veille. Il avait si chaud ce matin, il était déjà en sueur.

Il arriva dans la chambre ou Modile dormait toujours, lui posa sur une planche de bois la boisson chaude et le gateau, et lui dit :

Mon amour, essaye de manger un peu, ensuite tu redormiras, je vais rester la à tes côtés aujourd'hui, j'irai pas au village, ni à la boulangerie.

Et il se remit sur cette chaisse

L'heure était venue de se reposer, demain nous prendrions la route pour Bourbon.

Mon amour j'ai passé un excellent moment ce soir, je suis content, mais j'avoue être très fatigué ce soir.

je suis content que nous visitions ensemble Bourbon, je t'aime

modile avait encore un peu mal partout, et était également fatiguée, aussi ne lui en voulut point de prendre un repos bien mérité. Elle l'embrassa, puis lui murmura:

J'ai finalement hâte de reprendre la route avec toi, et puis tu sais, je t'adore fut mieux. Je t'adore Namour.

A entendre son amour, il se mit à sourire, et lui murmura avant qu'elle ne s'endorme :

Je t'adore mon amour, viens contre moi

Et ils s'endormirent ainsi, l'un contre l'autre, on pouvait voir un grand sourire sur le visage de toto

Chutt..................

Totoriflette s'éveilla doucement, son corps s'étant reveiller avant son esprit. Lorqu'il ouvrit les yeux, il vit son amour tout contre lui, et compris son émoi. Alors il lui dit :

Bonjour toi, as tu bien dormis ?

Et avant qu'elle ne réponde, il l'emmena dans une de leur danse endiablée.

Modile se reveila bien tardivement, elle s'apperçu vite qu'elle était seule dans ce trop grand lit, aussi, se dépécha t-elle de se lever, mais elle fit si vite que la tête lui tourna. Elle se rasseya donc un instant au bord du lit, et pensa:
pas la forme ce matin.

Puis plus lentement, elle alla dabs la grande salle, en esperant que Namour soit toujours là.

Arrivés à la maison, Totoriflette déposa Modile sur le lit, la couvrit et lui dit :
Reposes toi amour, oublions cette idée de voyage, ta santé est plus importante que tout le reste

Puis il alla faire chauffer de l'eau, y ajouta des épices et du miel, et lui apporta

Tiens amour, boit cela

Puis il la regarda longuement, et pria Aristote

Totoriflette s'était assis au bord du lit et lui tenait la main, quand il vit toutes ces larmes sur le visage de Modile, il comprit alors. Il lui serra fort la main, se pencha vers elle, lui déposa un baiser sur le front. Il ne voulait pas évoquer le sujet, alors il lui dit :

Reposes toi mon amour, je vais rester là à tes côtés,

Il avait la gorge serrée, une très grande envie de pleurer et de crier s'empara de lui, il ne comprenait pas. Pourquoi infliger autant de souffrance à Modile, qu'avons nous fais se dit-il ? Pourquoi Aristode nous punit il ainsi ? Notre bonheur est il si génant ? Ou c'est notre passé que nous payons aujourd'hui ? Touts ces questions tournaient dans sa tête, mais il restait souriant en regardant Modile.