Notre chambre

Revenant du village, il croisa Modile avec un baluchon, lui annonçant,

Citation :

je préfère prendre du recul et partir chez les sœurs, puis elle lui ajouta, embrasses fort les enfants tous les jours de la part de leur maman, et dit leur que je les aime énormément.

Aussi Totoriflette embrassa les enfants en les prenant dans ses bras et les emmena dans leur lit, à l’un comme à l’autre il leur dit

Ta maman t’aime mon petit amour, mais elle a besoin de se reposer aussi elle sera absente quelques temps, mais elle pense très fort à toi, et tu lui manques.

Puis il embrassa son fil et sa fille, et les coucha.

Lui-même se déshabilla, se glissa sous les couvertures, et essaya de dormir, mais il avait si peur, cet avenir lui paraissait si incertain, il aurait aimé lui parler avant qu’elle ne parte mais il n’en avait pas eu le temps.

Totoriflette se leva enfin s'habilla rapidement, ses rêves avaient été emplis de bonnes sœurs, le visage de Modile lui était apparu souriante et reposée, cela lui avait réchauffé le cœur. Mais le réveil avait été plus douloureux. Aussi, se leva t’il, ouvra t’il la fenêtre et les volets, et s’approcha t’il des petits lits.

Il commença par prendre Léonie dans ses bras, lui embrassa le front comme il avait coutume de lui dire bonjour, et lui embrasa ensuite le bout du nez, comme le faisait leur maman

Bonjour ma fille, le second bisou et de la part de ta maman, qui t’aime mon petit amour, et qui pense à toi,

Il lui prit la main, et fit semblant de lui manger les doigts ce qui la fit rire, puis il la posa sur le grand lit un instant, le temps de prendre Cristofle dans ses bras.

Bonjour mon fils, tu as bien dormi, et il répéta les mêmes gestes et les mêmes paroles, respectant ainsi la demande de Modile

Puis calant Cristofle contre son épaule, il alla reprendre Léonie sur le grand lit passa son bras dans son dos, et la fit rouler sur son bras pour la caler dans son coude, et ainsi tout trois allèrent rejoindre la grande pièce

Totoriflette déposa dans leur lit Cirtofle et Léonie, il rapprocha les lits de leur lit à lui et à Modile pour les avoir encore plus près de lui.

Puis leur dit : alors mes petits amours, vous avez passé une bonne journée, vous avez l'air épuisé, un jour, je vous raconterai comment j'ai rencontré votre maman qui vous aime tant, mais ce soir, je crois que vous être trop fatigué, et que vous allez vite rejoindre le pays des rèves.

Aussi les embrassa t'il sur le front st sur le bout du nez, leur rappelant de ce dernier bisou était celui de leur maman, et ferma les volets, les regarda, et quitta la pièce, les laissant dormir tous deux

Totoriflette rentra assez tôt, il était épuisé, par cette journée, mais content d'avoir eu cette idée, qui allait l'occuper pendant l'absence de son amour.

Il s'approcha des lits, regarda et vit que les enfants dormaient comme des anges, aussi lui même se coucha, et s'endormit très vite en murmurant : je t'adore, prends soin de toi

C'est en fanfare que Totoriflette se reveilla, les deux enfants s'en donnaient à coeurs joies, mi chants, mi cris, aussi Totoriflette se leva d'un bond, et regarda au dessus des petits lits.

Les deux enfants, avaient les yeux grands ouverts, et s'échauffaient leurs cordes vocales, aussi Totoriflette les prit un par un et les posa avec lui sur le lit,

Eh bein qu'est ce qui se passe, vous deux, dit-il en les embrassant sur le front, auriez vous une grosse faim de matin ? C'est ça ? Alors vite allons voir Nounou qui je suis sur a déjà tout préparé

Puis se souvenant d'un chose

Et n'oubliez pas les petits amours, votre maman vous aime énormement et vous lui manquez, puis il les embrassa sur le bout du nez, et les prit dans ses bras, et les emmena dans la grande pièce

Totoriflette rentra à la maison, il se sentait mal, un vide empissait son coeur meutrit, il manquait d'air comme à la taverne, il ouvrit un instant un fenètre regarda le ciel, et constata qu'aucune étoile ne brillait plus. Il sentit alors sa gorge se serrée, ses jambes se dérober, et se raccrocha au rebord de la fénètre essayant de respirer.

Il resta là, un long moment, scrutant la nuit, croyant apperçevoir une ombre familièredans la rue, espérant un instant.

Puis se cramponnant à ce qu'il trouva il s'approcha des lits des enfants, les embrassa sur le front et sur le bout du nez, une larme coulant sur sa joue, et leur murmura votre maman vous aime, n'en doutez jamais mes petits amours, puis il se redressa, alla refermer et s'allongea tel quel sur le lit avec une seul pensée comment faire pour vivre maintenant comment ?

Modile esquissa un leger sourire , baissa la tete avant de dire difficilement:

Si tu es d'accord, bien sur que tu peux dormir ici .

Elle leva alors un court instant les yeux avant de les rebaisser et d'ajouter.

Tu sais, ce que je t'ai dit est vrai egalement , cela l'a touours été d'ailleurs même si rien ne le démontrait.


Elle lui serra alors un peu plus la main , puis s'approcha de lui afin de l'embrasser à son tour sur la joue.

Totoriflette serra à son tour fort la main de Modile la regardant dans les yeux, l'attira à lui, mais n'osa l'embrasser, pourtant, il en mourrait d'envie, il mit ses bras autour d'elle et lui dit doucement

Alors nous partagerons cette chambre avec nos enfants cette nuit.

Puis il lui fit un doux baiser dans le cou, et l'emmena vers le lit et lui murmura. Je t'adore toi,

Des matins comme ceux là, il aurait aimé en en avoir toujours, il lui semblait que l'hivers était enfin passé, ses petits amours se reveillaient et il avait la chance d'être encore présent, de les regarder et de pouvoir les caliner. La phrase de Modile, le fit réagir

Oh non, je n'ai pas de prèference, je les aime tant tout les deux, ils sont mes petits amours.

Il embrassa alors son fils, et ensuite sa fille, et finit par déposer un doux baiser à Modile. Aussi prit-il Cristofle dans ses bras, s'allongea t'il sur le lit et le posa sur lui, le gardant ainsi contre lui et lui murmura je t'aime mon fils

Puis il resta là, un long moment, essayant d'être calme, son petit bout l'aidant

Modile s'etait amusée avec Léonie et jetait de bref regard vers Toto et Cristofle, mais les deux infernaux commençaient serieusement à avoir faim, il était temps de ce lever.

Elle se dirigea alors vers la grande pièce.

Tu viens Namour, il serait temps à present de leur donner à manger et de manger toi même quelque chose, mais surtout il faudrais boire un peu de la fiole de Lili..
Je sais, c'est infect, mais si cela peut t'aider
Oh, j'y pense, tu voudra aller faire un tour au pique nique aujourd'hui avec nous trois ?

Totoriflette se leva donc, malgré qu'il n'en avait pas envie, mais Modile avait raison, les petits infernaux devaient avoir très faim, aussi suivit t'il Modile dans la grande pièce, en portant son fils dans les bras. Ce dernier commençait à peser son poids d'ailleurs, il répondit alors

Allez au pique nique, avec vous trois, oui pourquoi pas, si cela te fais plaisir

Il ne voulait pas reprendre de ce breuvage, ce gout il l'avait encore dans la bouche, aussi préférait il manquer un peu d'air se disant que cela passerait comme c'était venu, Lililea pensant que c'était du fait de l'angoisse, et donc n'en parla pas