La petite chambre

Cris se promenait dans leur maison, seule, Zed, ne viendrait pas la rejoindre pendant plusieurs jours et cela la rendait melancolique. Résignée, elle cherchait quelque chose pour s'occuper, mais n'arrivait pas à se concentrer.

Elle entra dans la petite chambre où se trouvait le fauteuil à bascule, le regarda fixement et décida qu'il avait besoin d'un bon coup de chiffon. Prenant tout ce qu'elle avait besoin, la tibunette se mit au travail, en fredonnant une chanson.

La jeune fille ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire mais, comme elle avait tout le temps du monde, elle s'y mit un sourire au lèvre, ne voulant pas tomber dans les bras de la solitude qui la menaçait.

La nuit venait à grand pas, quand Cris donne un pas en arrière pour regarder son oeuvre, satisfaite elle observa son oeuvre. Le fauteuil avait fière allure maintenant. Si on ne regardait pas de trop près, il parraissait presque neuf.

Citation :

Alors mon Amour, on ne souhaite plus la bienvenue à son cher et tendre compagnon?!?

Cris sursauta en écoutant la voix basse de son tendre. La tribunette se retourna vivement et le regarda ahurie. Elle resta petrifiée, sur place, la jeune fille avait tellement attendu ce moment, tellement souhaiter le revoir que maintenant elle ne trouvait rien de mieux à faire que de le regarder comme si c'etait un fantôme.

Son coeur se mit à battre si fort. qu'elle cru qu'il allait sortir de sa place, un sourire s'installa sur ses lèvres et ouvrit les bras pour recevoir, enfin, son bien-aimé. Elle se serra si fort contre lui, qu'elle en perdit presque la respiration, lui donna un baiser qui l'enflama toute entière, savourant chaque instant, et oubliant les jours de solitude passé à l'attendre seule.

La fatigue qu'elle ressentait des nuits passées sur les remparts, guettant inconsciemment son retour, s'effaça comme par magie, et fut remplacé par un besoin féroce de le sentir contre elle, et de ne jamais le laissé repartir.