Mon bureau

Totoriflette pensait qu'il était temps de penser à lui, la vie ne lui épargnant rien c'est temps-ci, alors il commença l'aménagement de son bureau. Ici, il pourrait se réfugier, se plonger dans ses lectures, et y dormir aussi, si le besoin s’en faisait ressentir. Ici cela serait son jardin,
Il pensait aussi que suite à la discussion, d’hier avec Modile elle avait besoin de se sentir libre et de vivre sa vie. Aussi, ainsi répondait-il, enfin il l’espérait à ces attentes.



Aussi cette pièce pourra servir le jour où...

Le moral était bas, des pensées le bouleversait, mais il n'en connaissait pas la raison. Pourtant, il aurait du être heureux de la nouvelle que Modile lui vait communiqué la veille, mais autre chose le tourmentait, il se devenait de comprendre quoi, et essayé de le résoudre. Aussi se mit il devant son bureau, sortit son journal, et commença à essayer de coucher dedans ces pensées.

Il sortit de son tiroir une bouteille d'hypocras, et s'en servit un petit verre, il espérait que cela l'aide à réfléchir.

De retour à son bureau Totoriflette sorti son ami son journal du tiroir, en le regardant il lui dit
Je sais, je sais, je ne m'occupe pas assez de toi, mais quand je suis heureux je ne penses pas à toi. Mais aujourd'hui, je dois coucher sur des pages blanches une promesse que je me suis faite.

Puis il se mit à écrire de longues pages tout en pensant que cela ne servait à rien car j'amais personne ne les lira, autant les mettre au feu pensa t'il

Une fois cela fait, il se décida à aller rejoirdre Modile au bord de la rivière

Il s'empressa d'essayer de faire disparaitre les reste de brindilles afin que la suprise reste complette, mais il sentait bien qu'il en avait plein les cheveux et les habits, aussi allat il ouvir la porte sachant que sa surprise allait tomber à l'eau.

Ouvrant la porte, il regarda Modile en souriant


Bonjour, toi, viens entre, et arrête de frapper à cete porte, tu peux entrer ici quand tu veux, c'est chez toi aussi

Il lui prit la main, et la serra dans ses bras, esprérant qu'elle ne voit pas trop le desordre ambiant

Totoriflette eu envie d'éclater de rire, devinant les pensées de son amour, et lui répondit en essayant de rester sérieux :

Amour, je me suis confectionné un costume pour ce soir, fait de branches d'arbre, de pomme de pin, de brindilles et bien d'autres choses, et je ne me suis roulé dans des brindilles avec personne, et en entendant du bruit tout à l'heure j'ai essayé de le cacher, mais regarde, lui montrant du doigt la direction de l'armoire, un morceau dépasse

Puis regardant la pièce puis le lit, puis Modile, il lui murmura dans l'oreille, enfin pour le moment, maintenant si tu veux cela peut changer

Modile baissa les yeux , mais alla s'assurer des dires de Totoriflette en allant regarder dans l'armoire où se tenait effectivement buen, un costume plutot très nature.
Elle ne sut plus que dire, ni faire tant elle se sentit honteuse, elle se pinça alors les levres puis sans oser le regarder lui dit :

Excuses moi, mais je n'aime pas te savoir dans ton bureau, cela ne presage jamais rien de bon, et..

Elle ne put finir sa phrase, mais le regarda furtivement à plusieurs reprises avant de rebaisser les yeux.

Totoriflette la serra alors dans ses bras, et l'embrassa très amoureusement et très longuement, et lui dit

tu sais cette journée loin de toi m'a paru une éternité viens allons en ville si tu veux bien, et ce soir nous irons au bal, quoique mon costume ne me permettra pas je pense de danser enfin nous verrons bien.

Au fond de lui, il était un peu peiné tout de peine, voyant bien que Modile n'avait aucune confiance en lui et en sa fidélité envers elle, lui qui pourtant pensait lui avoir prouvé en multiples occassions.

Mais dis moi, tu as passé une bonne journée ? dit il sur une ton joyeux

Modile lui rendit un baiser passionné , puis lui repondit :

Une bonne journée à courir sans cesse , entre le marché, les nouveaux , et la recherche d'un costume que je n'ai pas trouvé d'ailleurs, plus rien ne me va, c'est terrible ..

Elle soupira alors, et la fatigue l'accabla un peu plus, cependant elle lui répondit :


Oui, nous pouvons aller en ville si tu le veux, et puis peut etre verras tu Yal, je l'ai croisé ce matin .
A ce souvenir, elle eut un grand sourire.

A la voir sourire ainsi, cela lui rechauffa le coeur, aussi lui dit il,

tu sais amour, tu as le plus beau des costumes, celui de future maman, et je te trouve plus belle de jour en jour

Si il ne ne raisonnait pas, il ne la quitterait pas des yeux de la journée et la suivrait partout pour être toujours avec elle à chaque instant du jour, tellement sa presence et sa beauté lui apportait le reconfort

Alors viens, allons voir si Yal est en ville, puis il lui mumrura je t'adore

Et emballa son costume rapidement dans un grand sac

Modile lui attrapa alors la taille et l'embrassa amoureusement, puis lui prit la main ou elle entrelaça ses doigts, en lui répondant :

Je t'adore itou, mais j'avoue avoir hate de te voir dans ton joli costume .

Elle lui fit un grand sourire et l'entraina vers la porte

Modile se dirigeait vers la porte quand Totoriflette sortait. Elle s'arreta alors, le regarda, il semblait si mal qu'elle aurait voulu plonger dans ses bras, mais se retint. Elle s'avança vers lui le pas décidé, puis lui dit d'un trait sans même reflechir à l'effet que cela aurait :

Ecoutes, rester ainsi je ne le peux et au vue de ta tête, je crois que toi non plus.
Je t'ai dit mon tourment, ton absence si difficile et la présence d''un ami qui n'a pas comprit l'importance qu'il prenait tout doucement , remplaçant ainsi une absence par un semblant de vie.
A ton retour, j'ai compris qu'il me faudrait partir, sachant que personne autour ne comprendrait, mais je ne pouvais continuer étant déchirée de la sorte, entre un ami qui se demanderait bien pourquoi jje ne lui parlerais plus ou si peu et un amour qui verrait que les mots ne sorte plus.

Je t'ai donc dit pourquoi, je voulais partir et quand tu fus d'accors, c'est minlawa qui n'a pas compris et m'a dit qu'il se laisserait mourir.
Je ne veux la mort de personne, aussi lui ai je donné la raison, il parru si surpris que j'en suis restée incrédule, mais fidele à lui même, n'a pas changé son attitude. Cependant il accepte que l'on parte et qu'il m'a promis de ne point se laisser mourir, mais que l'on reste à deux jours de marche pour qu'il puisse venir nous dire bonjour de temps en temps.
Je veux que tu saches, que je te suis restée fidelesi ce n'est en mon âme, au moins ce le fut en mon corps.

Elle le regarda un bref instant avant de continuer :

A présent, nous sommes tous deux à un embranchement, soit nous continuons ensemble , aussi difficile que cela puisse parraitre; soit nous allons chacun de notre côté.
Si tel est le cas, saches que je partirai, je n'irai pas bien loinpour que tu puisses voir nos enfants.

Je sais avoir perdue la moindre confiance que tu me portais, je sais avoir tout brisé, mais je sais également que notre amour était si fort qu'il aurait pu surmonter toutes ces épreuves. Maintenant c'est à toi de savoir si tu le veux encore.

Se sentant plus sereine à present d'avoir dit ce qu'elle pensait, elle ajouta d'une voix plus calme, esperant qu'il voudrait encore y croire.

Toi, rien que toi, toujours toi.

Enfin soulagée, mais tres apeurée de la réponse que Totoriflette pourait lui donner, elle se laissa choir sur la chaise à ses cotés, les yeux humides, tristes, le coeur battant, les jambes tremblantes, avec le peu d'espoir auquel elle se raccrochait.

Totoriflette écouta Modile débiter son flux de parole, ne voulant la couper, pourtant ce n'est pas l'envie qui lui manquait. Il essaya de mémoriser chaque point mais l'effet de l'hypocras se faisait déjà sentir et il n'était pas sur d'être très clair dans les propos qu'il allait tenir.

Merci de ta franchise, j'aurai aimé que tu commences par cela. Quand à ton âme que tu as donné à au autre, je ne sais ce qui est le plus douloureux. Pour moi les deux sont aussi douloureux.

Puis essayant de se souvenir des dires de Modile, il voulut comprendre,

Pourquoi il veut et toi aussi pouvoir vous revoir souvent, alors autant rester à Moulins, cela ne sert à rien de partir, rester vous deux, si tu veux, je m'occuperai des enfants et je partirai avec, ainsi tu reprendras ta vie de jeune fille,
puis il se reprit

non excuse moi je divague je perds la tête, j'ai déjà bu ce matin.

J'ai encore besoin de réfléchir, ce que je sais, c'est que je ne peux vivre sans toi,

Puis timidement, il lui prit la main sans la regarder

Après cet instant de ce repos, il se leva, alla à la salle d'eau, se redonner visage humain. Aussi revetit il ses plus beaux habits, essaya de se coiffer au mieux, de sourire, et quand il se sentit pret, il sortit au village. Il espérait ressembler à celui qu'il était avant que tout cela n'arrive.