Elle avait fini par craquer et se laisser faire. Son attitude était elle dut à son premier enfant ? Ou aux paroles du Moulinois ? En tous cas elle avait eut mal, par sa faute. Pourquoi tant de colère ? Comment en étaient ils arrivés là ? Il ne savait pas mais ne pouvait pas laisser les choses continuer ainsi.
Il ne savait même si elle l'aimait encore. Et s'il n'était plus sur de cela, ils atteignaient un point critique. Myllia, abandon, Myllia, alcool, tristesse, délaissage, Myllia, amour, enfant, abandon, mariage, Myllia, mort, Myllia. Overdose de pensées...
Lui aussi s'était imaginé passer l'hiver devant le feu, sa femme dans ses bras, bercé par la venue du du jour puis de la nuit. Se rendant quelques fois à la caserne, éduquant leur fille. Un couple heureux. Il l'avait ramené, à peine vivante, ne pouvant même plus marcher. Zen l'avait allongé sur le dos, les bras le long du corps et avait glissé une couverture sur elle. Il avait même retrouvé le geste courant en passant sa main dans ses cheveux. Oui, il l'aimait, plus que jamais. Il l'aimait quand elle était forte, quand elle était faible, quand elle était heureuse, quand elle était triste, quand elle avait ce petit regard malicieux ou ce sourire, quand elle s'effondrait en larmes dans ses bras...
Il s'était levé, pour aller voir sa fille. Fille qui avait le même regard que sa mère. Comment aurait il put l’abandonner ? Non, il ne pourrait jamais. Un baiser déposé sur un front et il était revenu au côté de Myllia.
Ils n'avaient pas fini de crier, d'être en colère, de pleurer, de s'aimer. Il voulait encore vivre. Il voulait qu'elle vive.