Après un apéro bien arrosé, ils étaient arrivés cahin caha sur une charette, dont heureusement le cheval lui n'avait rien bu.
Peny déploya la toile des ailes du moulin et relâcha le frein qui les retenait. Le vent qui soufflait toujours sur la plaine prit dans la toile et entraîna les grans bras, qui à leur tour dans un grand grincement des engrenages se mit à faire tourner les grosses meules de pierre.
Les pommes furent déchargées dans de grands paniers, et déversées entre les meules, où elles s'écrasèrent, éclatant dans un bouquet d'arômes qui emplissait toute la pièce.
Tous s'affairaient à recueillir la pulpe et le jus qui coulait.
Le calva ayant produit ses effets, la collecte dégénéra légèrement. Oryane récupérant un peu de pulpe de pomme décida d'en badigeonner les joues de Lorrenzzo qu'elle prit par surprise, le décorant joliment de purée de pomme avant de se sauver, allant se planquer lâchement derrière Peny