Vont-ils y arriver ?

Alors qu'elle donne des coups de bâton, le lanceur de glands leur tombe dessus. Hygie se retrouve le nez dans les pieds de l'enquiquineur.

Citation :: J'vous ai bien euuuuuuuuuuuuuuuu

C'est vous Yann ! J'le savais ! Qui ça pouvait être d'autre en pleine nuit dans les bois... regard louche au devant de son nez et avec ces pieds là.

Elle pousse les jambes de Yann et se relève comme elle peut.

C'est ici que vous dormez alors. Un coin paisible.
Bon, la route est décidément longue cette nuit, à plus tard en ville Yann. Farceur ! Elle rit en repensant à la scène.

Elle retourna à son tonneau, ôta la pierre qui le bloquait et repris sa route en direction de Moulins, sans attendre Traps qui avait du mal à suivre. Il la rejoindrait s'il souhaitait.

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Voilà que Yannou leur tombait dessus de son arbre après leur avoir jeté tout un attirail de gland sur la tête et dans le dos.

Ah le saloupiaud !

À peine relevé, et quelques minutes passées à épousseter sa chemise que Hygie était déjà repartie. Elle était vraiment pressée de regagner sa maison. Lui, regarda Yann en ayant une superbe idée.

Il le choppa après avoir sortit une corde de sa besace, et l'attacha autour du tronc de l'arbre. Puis il déposa un pot de confiture à ses pieds, et un peu plus près de lui posa un couteau, afin qu'il puisse se libérer après quelques efforts.

Eh eh ! Tiens ! Ca t'apprendra, tu vas mettre une petite heure pour te libérer, ça va être marrant !

Petit rire sournois, et il file rejoindre Hygie.

Hygie avait continué sa route sans s'arrêter une seule fois. Peu importe les bruits, les ombres, ce qu'elle voulait, c'était trouver sa maison.

Toujours à rouler le tonneau, on aurait dit un de ces insectes, le bousier, façonnant et roulant une boule d'excréments avec leurs pattes arrières.
C'est qu'elle le lâchait pas son tonneau de vin ! Enfin le sien... celui de Traps.

Elle leva le nez et aperçut son quartier. Le sourire en coin, la voilà qui accélère le pas jusqu'à se trouver face à une maison qui semble vide d'une quelconque vie.
Le fût calé, elle fouille dans sa besace pour trouver les clés qu'Arthur lui a donné au bureau du cadastre.

Elle se retourne, Traps est là. Elle sourit et lui tend le trousseau.

Promesse faite, à toi ma porte.

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Traps suivait Hygie, ne sachant pas trop encore combien de temps leur périple allait durer puisque n'ayant pas la moindre idée de où se trouvait sa maison.

Mais voilà qu'elle s'arrêtait devant une porte et fouillait dans ses poches, Traps la rejoignit donc en se disant "enfin trouver la maison !".

Hygie a écrit:: Promesse faite, à toi ma porte.

Ah décidément, c'était son truc les portes au Traps, mais cette fois, il ne se faisait pas mettre à la porte, même qu'on l'invitait à l'ouvrir.

Oh c'est gentil !

Grand sourire, il prend possession des clés, et s'avance plus près de la porte. Il tend le bras et insère la clé dans la serrure, puis se tourne vers Hygie.

Un...Deux...Trois !

Il tourne alors la clé dans la serrure, puis pose son autre main sur la poignée et l'abaisse, puisse pousse doucement la porte pour laisser le champ libre à Hygie.

Après toi.

Traps lui laissait le passage pour entrer chez elle. Elle lui sourit, s’avança timidement, déposa un baiser sur une de ses joues et franchit la porte.
Le jour se levait doucement, la lueur naissante de l’aube permettait de voir l’emplacement des fenêtres de la pièce principale. Elle alla les ouvrir afin de laisser entrer un air neuf.
Toujours le sourire aux lèvres, elle retourna à la porte et sans dire mot, prit Traps par la main et l’entraîna avec elle à l’intérieur.
Toutes les péripéties de la nuit étaient oubliées, disparues de son esprit comme par magie, envolées. Malgré l’épuisement, à ce moment précis, elle était heureuse.

Où veux-tu qu’on dorme ? Elle montra du doigt chaque coin. Tu as le choix entre ce coin là, celui-ci, ou encore là et pour finir ici. Ah non, tu as aussi là, à nos pieds, en plein milieu. A moins que tu ne veuilles dormir dehors, il y a normalement un jardinet.

Elle réfléchit un instant et un doute lui toqua dans la tête. Avec la nuit qu'ils avaient passé, il en avait peut-être un peu ras-le-bol de se la supporter. Elle ajouta.

Ou tu peux aussi décider de dormir seul… ou encore ailleurs... tu as le libre choix Traps, je m’adapterai.

Sujet: Re: Vont-ils y arriver ? Lun 8 Nov 2010 - 16:53

Un grand silence. Hygie avait fait quelques pas dans la maison puis s’était retournée, il n’était plus là. Traps avait disparu, il était parti. Il l’avait laissé là, seule au milieu de la salle. Elle s’était demandée si elle avait dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais elle ne chercha pas à savoir, ni à le chercher lui. La nuit était moins sombre, elle se posa dans l’embrasure de la porte.

Bruit d’ailes dans cette nuit finalement calme, un pigeon se posa sur son épaule. Elle détacha le mot accroché à sa patte, sorti quelques graines de son baluchon et les donna au volatile.

Un choix, une proposition, une demande ou une politesse ? Hygie ne savait comment elle devait comprendre ce qui était écrit alors sa réponse fût simple, elle acquiesça.

Une fois remplumé, l’oiseau s’était blotti dans sa chevelure, elle écrivait ces quelques mots, les derniers. Elle remit le parchemin à la patte, déposa un baiser sur la petite tête du messager et le fit s’envoler.

Hygie entra chez elle et ferma la porte… à clés.