La petite chambre

Sujet: La petite chambre Lun 2 Nov 2009 - 18:26

Cris se promenait dans leur maison, seule, Zed, ne viendrait pas la rejoindre pendant plusieurs jours et cela la rendait melancolique. Résignée, elle cherchait quelque chose pour s'occuper, mais n'arrivait pas à se concentrer.

Elle entra dans la petite chambre où se trouvait le fauteuil à bascule, le regarda fixement et décida qu'il avait besoin d'un bon coup de chiffon. Prenant tout ce qu'elle avait besoin, la tibunette se mit au travail, en fredonnant une chanson.

La jeune fille ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire mais, comme elle avait tout le temps du monde, elle s'y mit un sourire au lèvre, ne voulant pas tomber dans les bras de la solitude qui la menaçait.

La nuit venait à grand pas, quand Cris donne un pas en arrière pour regarder son oeuvre, satisfaite elle observa son oeuvre. Le fauteuil avait fière allure maintenant. Si on ne regardait pas de trop près, il parraissait presque neuf.
La petite chambre 091102063114938585

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 23/09/2009

Zedd revanait enfin du monastère. Suite à un comportement des plus déplacé envers la religion, il eut ordre de revenir afin de recevoir sa punition.

Il pénétra dans ce jardin somptueux ou trônaient ce chêne majestueux et ces roses magnifiques. Il était heureux de revenir dans sa maison ou l'attendait surement sa chère et tendre Cris.

Il arriva près de la porte et entendit un son de voix monter à l'intérieur de la maison, il s'avança doucement au bord de la fenêtre et vit sa belle chantonner tout en astiquant un fauteuil. Un sourire s'esquissa sur son visage et les battements de son coeur commençaient à se faire plus rapide. Zedd aimait voir sa compagne avec cette joie de vivre. Un moment de pur bonheur vint le saisir et des larmes commencèrent à perler. Il était l'homme le plus heureux et tellement fou d'amour envers cette créature si sublime.

Zedd tourna doucement la poignée de la porte et pénétra sans faire de bruit. Il s'adossa contre le mur, et regarda sa belle qui continuait de nettoyer ce fauteuil, le dos tourné.

Alors mon Amour, on ne souhaite plus la bienvenue à son cher et tendre compagnon?!?

Il attendit la réaction de sa douce tout en souriant de son intrusion des plus silencieuse....

Sujet: Re: La petite chambre Jeu 5 Nov 2009 - 8:59

Citation :: Alors mon Amour, on ne souhaite plus la bienvenue à son cher et tendre compagnon?!?

Cris sursauta en écoutant la voix basse de son tendre. La tribunette se retourna vivement et le regarda ahurie. Elle resta petrifiée, sur place, la jeune fille avait tellement attendu ce moment, tellement souhaiter le revoir que maintenant elle ne trouvait rien de mieux à faire que de le regarder comme si c'etait un fantôme.

Son coeur se mit à battre si fort. qu'elle cru qu'il allait sortir de sa place, un sourire s'installa sur ses lèvres et ouvrit les bras pour recevoir, enfin, son bien-aimé. Elle se serra si fort contre lui, qu'elle en perdit presque la respiration, lui donna un baiser qui l'enflama toute entière, savourant chaque instant, et oubliant les jours de solitude passé à l'attendre seule.

La fatigue qu'elle ressentait des nuits passées sur les remparts, guettant inconsciemment son retour, s'effaça comme par magie, et fut remplacé par un besoin féroce de le sentir contre elle, et de ne jamais le laissé repartir.

Mais elle ne vit personne, rien, simplement le vide, la solitude l'entourait.

Cette grande maison, qui aurait été un jour leur foyer, était vide et triste.

Cris laissa le fauteuil près de la fenêtre et s'y assis. Fredonnant une berceuse, elle finit par pleurer, seule, au milieu de la solitude de leur maison car elle venait de se rendre compte que jamais il ne reviendrait. Que son beau blond l'avait abandonnée.

La jeune fille pleura et pleura, seule dans son chagrin, la nuit se fit. Mais son chagrin était tellement profond qu'elle ne pouvait arrêter. Elle finit par s'endormir sur son fauteuil à bascule, le clair de lune lui carressant le visage.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 22/11/2012

Luckse ouvrit doucement la porte de la chambre. Il jeta un oeil dedans et ouvrit la fenêtre pour profiter de l'air vivifiant. Il se retourna, souriant dans la lumière du jour passant par la fenêtre, lui donnant un air un peu éthéré. le vent qui soufflait de dehors venait secouer sa chevelure blonde. Un grand sourire aux lèvres, il tournait un peu dans la pièce, émerveillé de tout et de rien, l'air d'un gamin dans un magasin de sucreries. Il finit devant Cristras, à quelques centimètres d'elle, souriant le plus largement du monde, les lèvres sifflotant un air guilleret, l’entraînant par la main à danser, malgré sa jambe qui le faisait bouger maladroitement. Il s'arrêta, éssouflé, la regardant dans les yeux, comme en dehors du temps. Entre deux respirations, il souffla, le regard désarmant :

Merci... pour tout... Crisanthème !

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