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| Sujet: L'élevage de moutons Sam 15 Juil 2006 - 20:51 | |
| Mesure expectionelle : La mairie conseille au éleveurs d'ovins de : - 4 moutons par champ - Pas d'abattage, on laisse mourir les moutons dans la dignité. - Tonte aux jours 3, 6, 9, 12. - Quand une bête meurt, on la remplace de telle sorte qu'elle puisse être tondue en même temps que les autres.(ex : un mouton meurt au J4. On en rachète un au J6, pour qu'il soit tondu au J9 (qui sera son J3 perso) Mesure habituelle : - Bibliothèque du royaume a écrit:
- Métier: l’élevage des moutons.
1- Données de base :
11- Données fixes :
- Un mouton coûte 35,00 écus à l’achat. - Il convient de nourrir ses moutons tous les jours, sachant que cette activité est gratuite, tant en argent qu’en temps passé. - Il faut tondre un mouton tous les 4 jours, sachant que la tonte concerne alors tous les moutons de l’élevage, quel que soit leur âge. - La productivité de la tonte dépend de l’intelligence du tondeur. - Il faut un couteau pour abattre un mouton. Sa durée de vie est de 4 abattages. - La laine et les peaux résultant de l’abattage sont revendus respectivement 11,00 et 16,00 écus/pièce à la mairie ou sur le marché pour être utilisés par les tisserands.
12- Données variables :
- Un mouton vit en moyenne 10 jours. Il sera donc abattu au bout de ces 10 jours. - Un mouton grossissant tous les 3 jours en moyenne (à condition de le nourrir tous les jours), on peut estimer son statut à « normal », voire « dodu ». - L’abattage ne nécessite pas de caractéristique particulière. - Le prix moyen d’un couteau est de 20,00-21,00 écus (données Acilion de ce jour). Néanmoins, compte tenu des prix pratiqués dans certaines villes, on considérera qu’un couteau coûte 25,00 écus.
2- Calcul simple de la rentabilité de l’élevage des moutons :
Postulat : - On partira d’une exploitation de 4 moutons. - La tonte est confiée à un ouvrier possédant 15 points d’intelligence et rémunéré 22,00 écus. Toutefois, en imaginant que l’éleveur travaillera ce jour-là pour 16,00 écus, le tondeur ne lui coûtera que 6,00 écus. - L’abattage est assuré par un ouvrier sans caractéristique et rémunéré 16,00 écus. Toutefois, en imaginant que l’éleveur travaillera ce jour-là pour 16,00 écus, l’abatteur ne lui coûtera que… 0,00 écus.
D’où les rapports suivants :
- Tonte : un mouton est tondu en moyenne 2 fois durant son cycle de vie. Compte tenu des caractéristiques du tondeur, la production de laine sera de 6 pelotes pour les 4 moutons, soit 1,5 pelote par mouton. D’où le rapport de la tonte : 1,5 pelotes x 11,00 écus x 2 tontes = 33,00 écus /mouton - Abattage : un mouton « normal » produit 2 peaux. D’où le rapport de l’abattage : 2 peaux x 16,00 écus = 32,00 écus /mouton
Charges :
30,00 écus par mouton acheté 1 couteau pour 4 moutons : 25,00 écus / 4 = 6,25 écus /mouton Coût du tondeur : 6,00 écus x 2 tontes : 4 moutons = 3,00 écus /mouton Coût de l’abatteur : 0,00 écus /mouton (car le salaire de l’éleveur est égal au salaire de l’abatteur).
Le gain par mouton est alors la différence entre les rapports et les charges, soit : (33,00 + 32,00) – (30,00 + 6,25 + 3,00 + 0,00) = 25,75 écus /mouton.
NB : ce calcul a été fait sur la base d’un mouton « normal » le jour de son abattage. Avec un mouton « dodu » (3 peaux à l’abattage) le gain serait alors de 41,75 écus /mouton.
Sachant qu’un mouton vit 10 jours, on aura donc les gains suivants sur 1 journée : 25,75 / 10 = 2,575 écus /jour /mouton « normal » ou encore 41,75 / 10 = 4,175 écus / jour /mouton « dodu »
Remarque : il s’agit d’un calcul simple, basé sur des hypothèses simples et moyennes, qui ne tient pas compte de la notion dynamique du temps. De plus, il n’intègre pas les salaires de l’éleveur les jours où l’activité de l’élevage est nulle. Seuls ses salaires des jours de tonte et d’abattage ont été pris en considération, puisqu’on a émis l’hypothèse que l’éleveur fait systématiquement appel à de la main d’œuvre externe et occupe un autre emploi durant ce temps (dans le soucis de bénéficier de caractéristiques maximales, surtout pour la tonte).
Un autre calcul, réalisé à partir d’un schéma dynamique (càd sur plusieurs cycles de vie de l’élevage) permet d’affiner de manière sensible les calculs. C’est l’objet du paragraphe suivant.
3- Calcul dynamique de la rentabilité de l’élevage de moutons :
Pour des raisons de commodité, il est impossible de représenter ici la méthode de calcul. En fait, elle a été réalisée à partir d’un schéma présentant, en abscisse, les jours. On a considéré qu’au départ, l’éleveur achète 1 mouton par jour durant les 4 premiers jours du cycle. Tous les 4 jours a lieu une tonte « générale » et, lorsqu’un mouton a 10 jours, il est systématiquement abattu. Le lendemain l’éleveur achète un nouveau mouton pour le remplacer. Les autres données chiffrées (rapports de tonte, d’abattage et charges) sont inchangées. Dans certains cas, l’abattage d’un mouton pouvait coïncider avec le jour de tonte. Dans ce cas, la tonte a été privilégiée à l’abattage, faisant intervenir ce dernier au 11è jour de vie du mouton.
Les gains sont alors de : 3,63 écus /jour /mouton « normal » et 5,02 écus /jour /mouton « dodu »
4- Conclusion :
Sachant que, les 8 jours restants (sur les 10 initiaux), l’éleveur va travailler pour, disons 16,00 écus, on peut estimer le gain quotidien d’un éleveur de 4 moutons « normaux » à (3,63 * 4 moutons) + (16,00 écus * 8/10 jours) – 9,50 écus de nourriture = 17,82 écus /jour. Avec des moutons « dodus » ce gain quotidien passera à 23,38 écus /jour.
Ce traité n’est sûrement pas totalement fiable, ne serait-ce que par les hypothèses qui ont servi à son élaboration. Bien que j’ai souvent utilisé des hypothèses « raisonnables », un éleveur de moutons n’est pas à l’abri de voir un mouton mourir au 8è ou au 9è jour de sa vie, lui faisant ainsi perdre une partie du produit de la tonte (par exemple). De même certains moutons peuvent se développer très peu, atteignant péniblement le statut « maigre » après 10 jours d’existence. J’ai juste voulu apporter un maximum de précisions sur un métier parfois méconnu, y compris par certains de ceux qui s’y adonnent et dont je fais partie. Au vu de mes calculs, je dois dire que je ne regrette pas d’avoir choisi la voie de l’élevage ovin.
Il n’en reste pas moins que l’élevage de moutons demande une présence de tous les instants et est incompatible avec la retraite à l’Eglise. L’éleveur n’a pas alors d’autre choix que, soit de confier sa propriété à un confrère (dans le respect des règlements royaux sur la sorcellerie, bien sûr), soit d’abattre ses moutons pour ne plus en avoir en pâture au moment de faire retraite.
Remarque :
Au début, seul un champ est aménagé. Vous avez toutefois la possibilité, au niveau 1, d'acheter une seconde parcelle, pour 500 écus, et de l'aménager comme bon vous semble ; toutefois la productivité du second champ est moindre : elle diminue globalement d'un quart si le second champ est une culture, et de 15% dans le cas d'un élevage. Vous pouvez à tout moment réaménager un de vos champs, pour en modifier la culture ; il vous en coûtera 50 écus sans le coût de l’entretien du champ (exemple : achat d’un sac pour les semailles, d’une bête, etc). Vous pouvez aussi revendre vos parcelles,sur le marché foncier, visible à la Mairie : les transactions sont résolues une fois par jour, pour les champs qui ont été mis en vente depuis plus de 12 heures. |
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