La deuxiéme chambre

Ange ouvrit la porte de la chambre et laissa passer dame Less devant. Il entra à son tour dans la chambre et dit:

Voila la chambre dame Less, si elle vous convient je vous en prie installez vous.

Apparament la chambre convenait à dame Less. Ange la regarda en souriant et lui dit:

Bien, puisque la chambre vous convient, je vous laisse vous installer tranquillement et n'oubliez pas vous étes ici comme chez vous tout le temps que vous aurez besoin, donc allez ou bon vous semble, la cusine se trouve plus bas et elle est pleine de provision, servez vous. Je vous souhaite une bonne soirée, au revoir.

Ange sortit de la chambre et prit la direction de sa maison, il avait réussit à ne pas montrer que ses ailes le faisaient encore souffrir.

Les yeux de la jeune femme s'ouvrir tout grand en voyant la chambre mais avant qu'elle n'est pu répondre, son bienfaiteur l'avait laissé seule.

Elle déposa son léger bagage sur le tapis près de la porte puis fit le tour de sa nouvelle chambre. Tout ici n'était que luxe pour ses yeux de paysanne, trop pour elle même.

Elle s'approcha de l'âtre et étendit ses mains en direction du feu pour profiter de la chaleur quelques instants puis retira son manteau usé et vint s'assoir sur le lit. Le matelas était moelleux à souhait et la pièce sentait merveilleusement bon.

T'as bonne étoile veille sur toi, ma grande... et dire que maman disait que la vie à la ville était plus dure qu'à la ferme.

Elle s'allongea sur le lit en riant de sa bonne fortune avant de s'endormir rapidement, fatiguée par sa journée de travail à la mine.

Tôt le lendemain, Less ouvrit les yeux pour découvrir avec joie que la chambre n'était pas un effet de son imagination et qu'elle était toujours là.

Elle se leva, raviva un peu le feu puis se dirigea vers la fenêtre. Le ciel commençait à s'éclaircir même si le soleil n'était pas encore apparu. De la brume s'accrochait paresseusement aux arbres du petit parc qui s'étendait devant ses yeux, quelques oiseaux matinaux avaient commencé à chanter.

Elle abandonna ce spectacle paisible pour aller chercher dans son sac, la miche de pain que lui avait confié sa mère lors de son départ. Elle en coupa une tranche avant de remballer le pain dans son linge.

Retournant près de la fenêtre, elle mangea lentement son petit repas frugal, mâchant avec insistance le pain qui commençait à être rassis.

Si tout va bien, demain tu pourrais manger du pain frais, dit-elle pour elle-même mais pour cela, il va falloir ne pas trainer.

La tartine terminée, elle se leva, prit son sac et sortit en silence de la maison en direction du sud de la ville.

Venussia aéra la chambre qui visiblement avait été elle aussi habitée puit elle remit des draps propres nettoya le sol fit les poussières et continua sa visite