La Chambre Anne d'Auvergne

Elle entra dans la chambre et déposa les effets personnels de la voyageuse.

Reposez-vous bien ! Vous avez vraiment l'air fatiguée !

Ah oui ! Vers quelle heure désirez-vous que je vienne vous importuner pour vos repas ?

Elle attendit que la dame lui répondit avant de retourner à son travail en cuisine

Invité

Suivie la femme qui avait finit par prendre les devants, jusqu'à une chambre. le confort était modeste mais peu importe.

Lust se dévétit aussitôt et s'éttalla de tout son long sur le lit avant d'ajouter :

Vous pouvez disposer....... merci non sans un sourire terriblement agaçant.

ah oui ... pour le repas.... mettez vous tout de suite au travail ^^ !!
ajouta-t-elle.

C'était les mains prises d'un plateau lourd qu'elle remonta vers la chambre de l'intrigante.

Elle frappa à la porte et attendit que la femme lui permette d'entrer.

Invité

La jeune femme entendit frapper à la porte. elle poussa un profond soupire, avant de s'enrouler dans une serviette et entrouvrir la porte.

il s'agissait de Bettym l'aubergiste. Elle portait un plateau contenant son repas du soir, et apparement la maitresse de maison cherchait à l'impressionner. En effet le plateau était bien garnie : potage, viandes fumantes, pain frais et fruits.

Lust ouvrit la porte en grand pour la laissé passer.

Déposez ça sur la petite table ... ici dit-elle avec condéscendance.

et retirez moi ce sourire niais, c'est vraiment insupportable !!

Bettym entra tout sourire dans la pièce et déposa le plateau sur la table.

Bon appétit.

En entendant la remarque de la "matrône" et se retourna pour rétorquer.

Désolée que mon sourire vous déplaiser mais je souhaite garder un très joli visage quand je serai vieille. Ce qui ne risque pas de vous arrivez si vous continuez sans cesse de faire cette tête !

Et elle s'inclina par respect et sortit toujours sourire aux lèvres. Plus cette femme était acariâtre, plus cela l'amusait.

Invité

Lust esquissa un sourire après avoir entendu cette remarque, la femme tournait à présent le dos et se dirigeait vers la porte pour sortir.

Elle devait être bien courageuse pour lui parler ainsi, ou alors bien inconsciente.
Lust penchait plutôt pour la deuxième possibilité. C’était de l’inconscience pour sûr, et cette femme allait sans rendre vite compte.

D’un geste vif de la main droite elle repoussa le plateau qui venait d’être soigneusement posé sur la table. L’assiette se brisa la cruche également dans un vacarme épouvantable, répandant ainsi la nourriture et la boisson, sur le sol.

Lust s’approcha de l’aubergiste, elle la repoussa au dehors avec une force peu commune chez une femme, puis la plaqua contre le mur du couloir qui menait aux diverses chambres.
Elle avait une expression de colère intense sur le visage qui déformait ses traits.
Sa respiration était forte, et on pouvait lire l’excitation dans ses yeux.
Ayant immobilisée Bettym, Lust se pencha vers elle et se saisie de son menton. Le contact de sa peau était froid comme un cadavre, alors que celle de la femme était chaude. Elle sentait la vie. Cette proximité ne fit qu’accroitre encore la répugnance qu’elle éprouvait pour ces gens.
Lust lui murmura alors à l’oreille :

La vieillesse me dégoûte, Ma Dame…. Lui chuchota-t-elle.
Et encore plus ce parfum qui émane de vous. Je n’aime pas votre insolence…

Lust resserra davantage son étreinte, tout en plongeant son regard dans celui de son interlocutrice.

Alors qu'elle allait sortir, un fracas se fit entendre et elle se retrouva plaquer au dehors de la pièce par cette inconnue.

Elle n'eut pas le temps de réagir mais regrettait d'avoir trop parlé. Qu'à cela ne tienne ! pensa-t-elle, je n'ai dit que la vérité. Son coeur battait à tout rompre. Cependant, elle essaya de ne rien montrer à cette mégère !

Lorsque Lust lui prit le menton, elle la regarda droit dans les yeux. Elle n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds même si cette femme avait le dessus sur Bettym.

Elle attendit qu'elle eut fini de se défouler. Et lorsqu'enfin elle la lâcha, Bettym fit comme si de rien n'était, défroissa ses vêtements, la toisa et d'un sourire...

Passez une bonne nuit, Ma Dame !

Bettym fit une courbette qui eut le don d'agacer Lust et prit le chemin du rez-de-chaussée.

Arrivée devant la porte de la femme, Bettym eut un mouvement d'arrêt.
Le plateau d'une main, elle frappa de l'autre et attendit qu'elle soit invitée à entrer.

Invité

Après l’incident de la veille qui avait ameuté le reste des pensionnaires, Lust avait décidée de se calmer un peu. Elle ne pouvait se permettre de trop se faire remarquer, malgré cette terrible envie de planter quelqu’une de ses dagues dans la chair ferme de son hôtesse.
Elle s’occuperait de son cas plus tard. Pour l’instant elle avait d’autres projets en tête.

La nuit pour elle avait été agitée de cauchemars, mais à présent elle y était habituée.
Ces dernier temps elle rêvait de la même chose chaque nuit.
« Un arbre, le feu, la chaleur, la mort… » Ignorant totalement la signification de ces visions.
Pour elle sa devenait presque une obsession, ces pensées occupaient son esprit tout le temps, surtout depuis qu’elle était à Moulins.

Enroulée dans les draps, elle se retournait dans touts les sens ne trouvant plus le sommeil.
La lumière filtrait à travers les volets, elle ne savait pas quelle heure il pouvait bien être.
Tard sans doute. La sueur perlait encore sur son front, signe de ses émotions nocturne.

Lust était fébrile, elle se sentait faible, elle avait des nausées et son visage était plus pâle qu’a l’ordinaire, presque translucide. Elle se leva dans la semi-obscurité, tremblante.

On frappa à la porte :

« Encore elle » pensa-t-elle.

« Il ne faut pas qu’elle me voit dans cet état. »

Lust tenta de paraître comme à l’ordinaire, mais maintenant la tête lui tournait. Elle savait pertinemment se qui lui arrivait. Cet état de faiblesse, cette fièvre, cette perte d’énergie…touts les symptômes étaient là.

Elle ouvrit la porte et s’appuya contre l’encadrement la respiration plus forte qu’à l’ordinaire.
Bettym était là un plateau dans les mains, affichant toujours son sourire éternellement idiot, mais Lust n’avait même pas la force de faire la moindre remarque. Elle laissa passer la jeune femme avant de la saisir par le bras d’un geste légèrement brutale et de murmurer presque inintelligiblement :

« De l’eau….. Il me faut de l’eau chaude…beaucoup d’eau chaude…. »

Parler l’épuisait davantage. Toujours appuyée contre l’encadrement de la porte, elle glissa contre le mur et se retrouva au sol secouée de frissons.

La femme ouvrit la porte pour la laisser passer mais Bettym remarqua que quelque chose n'allait pas. Elle eut à peine le temps de poser son plateau que l'intrigante lui agrippa le bras, souffla quelques mots difficilement compréhensibles et glissa au sol parcourue de frissons.

Bettym se précipita vers Lust et l'aida à se lever pour l'accompagner jusqu'au lit. Elle ne rechigna pas à se coucher.

Bettym lui servit une tasse de tisane et essaya de lui faire boire.

Tenez. Buvez ceci.

La pensionnaire repoussa la tasse mais Bettym ne se laissa pas faire cette fois-ci.

Je vais aller chercher quelqu'un pourra vous venir en aide. Essayez de vous reposer.

La femme voulut protester mais Bettym ne lui en laissa pas le temps, sortit de la chambre et descendit à toute vitesse.

Invité

Lust était trop faible pour repousser cette femme, elle avait des sueurs froides et tremblait de partout mais elle ne pouvait pas la laisser appeler quelqu’un. Elle recracha la tisane qu’on lui avait forcé à ingurgiter. Elle se redressa tant bien que mal. Il lui fallait atteindre ses vêtements, et sa besace de voyage.

Bettym était sortie de la pièce en courant pour ramener, elle ne savait trop qui.
Elle réussit à se saisir de sa besace et en sortit un petit flacon noir.

Lust prit un verre contenant un peu d’eau et dilua quelques gouttes que contenait la mystérieuse fiole teintée de noir. Elle porta ensuite le verre à ses lèvres et bu le liquide.
Le verre lui échappa des mains et se brisa au contact du sol. Elle n’y fit même pas attention.
Ses yeux roulèrent dans leurs orbites, elle tituba et s’effondra sur le lit sombrant dans un sommeil profond.

lili arriva devant la chambre et n'entendit aucun bruit

elle decida d'entrer ,elle ouvrit doucement la porte et apperçu une femme de noir vêtu etendu sur le lit

elle s'approcha doucement car elle avait un air assez bizar

Invité

Lust toujours plongée dans sa profonde léthargie, n'entendis pas la femme pénétrer dans la pièce. Elle était là inerte.

lili lui tapota un peu les joues puis elle la secoua legerement

reveillez vous Madame;ouvrez les yeux

puis ne voyant aucune réaction ,lili sorti de sa sacoche un flacon qu'elle lui mit sous le nez

respirez profondement ,aller ça va vous aidez a retrouver vos esprit

lili resta septique a la reaction de cette dame

Invité

Lust entrouvrit légèrement les yeux, une odeur perturbait sa narine. Elle plissa un peu son front, encore entre le sommeil et la réalité.
Une femme qu’elle n’avait jamais vue était penchée sur elle.
Lust eu un mouvement brusque roula sur son coté droit, se releva à une vitesse impressionnante, puis elle se saisie d’une de ses nombreuses dagues dissimulées dans les pends de son vêtement. Ses pupilles étaient étrangement dilatées, son regard comme fou.
Elle était encore faible, mais rien à voir avec son état précédent. Elle pointa sa dague sur l’inconnue, dans une posture défensive.

Qui êtes-vous ?.... Qu’est-ce que vous faites dans cette pièce ?
lança-t-elle, en la jaugeant de pieds en cape.

Les yeux de Lust étaient cernés, elle était encore fatiguée, son visage avait néanmoins reprit des couleurs malgré qu’il restait encore d’une extrême pâleur.

Puis soudain son regard se posa sur la fiole sombre posé sur le guéridon. Il ne fallait pas que l’inconnue sans aperçoive.

Bettym arriva avec le récipient rempli d'eau chaude quand elle aperçut la femme, une dague à la main, menacer son amie Lili. Elle lâcha tout et se mit entre son amie et la femme encore chancelante.

Lâchez ça ! Vous êtes folle ou quoi ?

Bettym essaya de calmer la pensionnaire.

Pourquoi menacez-vous mon amie ? Elle est venue vous aider car j'étais inquiète pour votre santé. Elle ne vous veut aucun mal ! Bien au contraire.
S'il vous plait, remettez-moi votre dague et rallongez-vous.

Elle la regarda sereinement. La femme était faible mais résistait. Bettym s'approcha et l'intima à se recoucher.

je ne vous veux aucun mal

je suis là pour vous aider,vous soigner

tout en discutant lili avait aperçu cette fiole noir et avança la main pour la saisir tout en lui parlant

pouvez vous me dire se que vous prenez dans cette fiole?

Bettym laisse moi approcher que je puisse l'examiner

Invité

Bettym avait fait son apparition, portant une lourde marmite d’eau chaude. Quelle ne fut pas sa réaction en voyant La jeune femme menaçant d’une dague son amie :

-« Lâchez ça ! Vous êtes folle ou quoi ? Pourquoi menacez-vous mon amie ? Elle est venue vous aider car j'étais inquiète pour votre santé. »

Lust se retourna brusquement, toisant la jeune femme d’un air mauvais.

-« Votre amie, me dites-vous ? » lui Hurla-t-elle
« Ais-je réclamée une quelconque assistance ?? Je me porte à merveille et je n’ais besoin de l’aide ni de la pitié d’aucune d’entre vous !!! » Ajouta-t-elle toujours sur le même ton.

Toujours sa dague pointée sur l’inconnue

-« Quant à être folle…. Ma Dame…Sans doute le suis-je et dans se cas je vous conseil vivement de vous méfier. »

Bettym s’avança vers elle et l’obligea à s’allonger, mais Lust ne l’entendait pas de cette oreille. L’aubergiste voulait qu’elle lui remette sa dague à présent.

-« N’imaginez pas une seule seconde que vous pourrez m’adoucir !! Je ne suis pas une personne docile !! »

Puis vint à l’inconnue de prendre la parole et de dire :

-« pouvez vous me dire se que vous prenez dans cette fiole? »

L’amie de Bettym s’était approchée sans qu’elle s’en aperçoive du petit guéridon où, le flacon noir était posé. Elle tendait maintenant la main vers l’objet pour s’en saisir.

Dans un mouvement rapide et agile, Lust se releva, poussant Bettym qui était devant elle.
Elle ne laissa pas le temps à celle-ci de rétorquer quoi que se soit. Lust se glissa derrière l’inconnue, en plaçant sa dague sous sa gorge et d’une main se saisissant de son bras qui s’apprêtait à prendre la fiole.

« Il serait préférable que vous n’y touchiez pas. Il en va de votre vie… »

L’inconnue était paralysée et n’osait faire le moindre geste, Lust en profita pour se saisir du flacon et repoussa aussitôt la femme vers son amie.

« Je ne suis pas malade, je n’ais pas besoin de vous… »

lililea ne se demonta pas et se retournant sur bettym ;elle lui dit

je pense que cette Dame refuse mon aide alors il y deux solutions:
soit elle accepte que je m'occupe d'elle
soit je pars

mais a mon avis cette cette personne est envoutee et c'est un exorciste qu'il lui faux

Bettym ne comprenait pas ce qu'il se passait et comment on pouvait être aussi infecte... Cependant, elle prit son courage à deux mains pour lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur.

Je ne cherche pas à vous amadouer. Je n'ai pas pitié de vous mais il m'importe que les gens qui sont dans cette auberge soit au mieux. Vous vous sentiez très mal et il m'a paru opportun de venir en aide.

Maintenant, si vous n'en voulez pas, qu'à cela ne tienne. La porte est grande ouverte et je ne vous retiens nullement. Et d'ailleurs, vous n'êtes pas obligée de payer, cela me ferait mal d'avoir quoi que ce soit qui vous appartienne.

Bettym se rapprocha de la porte et lui montra la sortie. Elle se retourna vers Lili et lui dit à voix basse.

Je crois que tu as raison et si c'est un exorciste qu'il nous faut... je crois que je sais où en trouver un. Je suis vraiment désolée... Allez, viens... Laissons là !

Sur les mots adressés à la femme, Lili et Bettym quittèrent la pièce et la laissèrent.

Lorsque Bettym entra dans la pièce, elle se rappela de la dernière cliente qui était passée ici et un frisson la parcoura tout le long de son corps. Elle ramassa ce qui traînait encore et enleva tout ce qui avait bien pu toucher ce corps impi.

Elle fit une boule du linge et des couvertures qu'elle mit dans sa panière. Cela ira droit au feu ! On ne sait jamais cela peut contaminer d'autre personne. pensa-t-elle. Dès que la pièce fut nettoyée, elle se rendit vers les autres chambres.