Ce matin là, Zelfelon se rendit dans la forêt pour grimper à un arbre et se détendre un peu. Il était tellement détendu qu’il s’endormit et fut rapidement plongé dans un rêve dont il se souvient encore.
Il arriva dans un pays où il n’y avait ni bruit, ni vision qui puissent nous faire retourner. Le paysage était d’une rare beauté avec un verger où les arbres étaient encore en fleurs.
En marchant un peu on pouvait voir que le verger s’arrêtait pour laisser place à une magnifique clairière. Pas d’humains, simplement une fontaine au centre de la verdure, des fleurs, des oiseaux qui gazouillent ainsi que quelques papillons aux couleurs flamboyantes.
Les couleurs étaient principalement des pastels et l’odeur était agréable à sentir. Un parfum qui envahissait chaque parcelle de ce paysage.
En continuant un peu plus loin la clairière débouchait sur une rivière … l’eau coulait paisiblement elle n’avait pas de contrainte, personne pour s’en servir hormis les quelques insectes et oiseaux vivants ici … et même les biches que l’on voyait quelque fois s’aventurer dans la clairière.
Lorsque l’on continuait à marcher on découvrait une forêt, mais pas cette forêt où les arbres sont effrayants car immenses et aux bruits parfois soupçonneux. Cette forêt là était des plus sécurisante et sans feuilles à terre. Tout était propre et beau, tout était harmonieux et sans prétention.
Ce paysage était comme une mélodie que l’on apprécie quelque chose dont on ne peut pas se passer tellement c’est fantastique.
Quel bonheur de voir cette verdure, ce mélange de couleurs …
Tiens ? Un chemin légèrement dessiné se laisse voir ! Qu’est-ce donc ?
Ce chemin qui vient d’apparaître est bordé par des pierres de différentes tailles mais elles n’agressent aucunement ce paysage, au contraire. Le chemin continue encore sur quelques mètres et là, sans que l’on puisse s’en douter, un lac se dresse. Le ciel est clair, tout comme l’eau qui n’était chauffée que par le soleil qui brillait tant que l’on pouvait voir de magnifiques reflets à la surface de l’eau.
Quelques poissons viennent accomplir des figures presque chorégraphiées.
Quel bonheur d’avoir été là-bas, si nous pouvions un jour y retourner quel grand plaisir se serait !
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