La Forêt de Moulins

Adossé à son arbre, Totoriflette cru entendre appeler , mais il n'était pas sur, puis il entendi à nouveau plus proche, il reconnut ce mot qui lui parvenait aux oreilles il lui était familier, ainsi que la voix, cela était celle de Modile. Aussi, prit il une profonde respiration et essaya t'il de répondre au plus fort qu'il pouvait

Je suis là Je suis là

mais il n'arrivait pas à crier plus fort, aussi espéra t'il que cela suffise

Il entendait sa voix de plus en plus fort, aussi pensait il qu'elle s'approchait, et dans un dernier effort, inspira t'il profondément et cria t'il,

Amour, je suis là,

Il reprit sa respiration, il était haletant et lui dit

Aides moi

Puis il essaya de respirer normalement, se disant vivement que Lililea rentre avec sa potion

Entendant le craquement des branches sur le sol, Totoriflette tourna la tête, et la vit d'approcher de lui, il la regarda voayant des traces de sang sur ces bras et sur ses jambes, ses habits étant par endroit déchirés.

Puis le contact de sa main, ce contact cette chaleur qu'elle seule savait lui apporter, lui qui était si pitoyable, il respirat profondément et lui dit

Merci, merci d'être venue

Il ne put rien ajouter d'autre, ses mains se mirent à trembler et sa respiration à accélerer, aussi essaye t'il de se calmer, et de respirer lentement comme lui avait conseiller dame Lililea

Tout en essayant de contrôler ses tremblements et sa respiration, il lui dit

ce n'est rien, juste de l'an goisse d'après Lililea

Puis il recroquevilla ses jambes contre lui et mis ses bras autour essayant ainsi de ne plus trembler

Modile s'agenouilla devant Toto afin d'essayer de le calmer songeant cependant que cela etait peine perdue, trop de souffrance, trop de peine les entouraient à present tous deux pour qu'ils puissent se retrouver .
Elle aurait aimé pourtant retrouver l'harmonie d'antan comme à chaque fois qu'elle se retrouvait devant lui, mais jamais les mots n'etaient sortis comme elle l'auraient souhaité et à chaque fois ils en etaient resortis tous deux plus meurtris encore, cependant le voir ainsi, elle ne pouvait le supporter.
Elle lui caressa la joue en lui souriant timidement, puis posa ses mains sur ses bras n'osant rien faire d'autre.

Veux tu que nous essayons de rentrer, mais prends tout ton temps, si tu ne peux marcher qu'importe, nous dormirons ici, je pourais certainement allumer un feu, dis moi qu'en dis tu ?

lililea envoya un pigeon a Sieur totoriflette

Citation :

j'ai bien reflechit a votre probleme de respiration,je dois avoir chez moi un petit flacon mauve avec du liquide dedans,allez le chercher et respirer le il vous aidera à mieux respirer quand vous vous sentez bloqué
puis dans mon petit cabinet ou je range des produit medicaux ,vous y trouverez une fioleavec un liquide vert c'est de l'eucaliptus ,buvez le

j'espere que ça vous aidera en attendant mon retour
je viendrais vous voir dès mon retour

Totoriflette la regardait, il l'a trouvait toujours si belle, il eu tant aimé la prendre dans ses bras, revenir en arrière, oublier tous ces moments qui les avaients éloignés l'un de l'autre. Mais elle ne voulait plus de son amour, aussi il devait se résigner à accepter, et laisser le froid et le vide l'envahir.

Plus rien ne pourrait plus jamais être comme avant, même si son amour pour elle était inchangé, il ne pouvait plus lutter, la volonté et le force n'était plus là.

Il inspira alors profondément, et essaya de prononcer la phrase en une seule fois

Je préfère rentrer, car rester là avec toi seulement, je ne le pourrai, je te désire trop, et il y a les enfants.

Il baissa la tête, honteux de ce qu'il venait d'avouer

Totoriflette la regarda, écouta attentivement, essayant de ne pas trembler plus au fur et à mesure que certains mots raisonnaient à ses oreilles, car ces mots prononcés représentaient ce dont il avait le plus envie. Sa respiration s’accéléra encore quand elle prononça "je t’adore"

Aussi, il essaye de se calmer encore une fois, et lui dit

Je me moque des autres, ils n’ont pas à te juger qui sont ‘ils pour en avoir le droit ? Quand à moi, il inspira à nouveau lui mit les mains de chaque côté de son visage, la regarda dans les yeux, et lui dit :

Jamais je ne pourrai te détester, je t’adore trop pour cela

Mais je ne veux te forcer en rien, et je te laisse libre de choisir ton avenir, saches que je suis là comme je te l’ai dis dans mon dernier courrier, je le serai toujours

Puis il regarda ce pigeon posé sur l’arbre mais n’eut pas le courage d’aller le voir, préférant les yeux de Modile a ceux du pigeon

Modile le regarda dans les yeux, puis baissa les siens un instant avant de les relever.

Dis moi que dois t'on faire, accepterais tu encore que je sois a tes côtés ? J'ai tant de peine à le croire pourtant quand je sais toute la peine que je t'ai fait.

Elle le regarda un long moment, puis prit peur devant ces tremblements et sa respiration qui etait de plus en plus difficile.

Viens, rentrons, il faut te soigner, je ne sais avec quoi, mais il faut faire quelque chose, j'ai l'impression que tu etouffes et je n'aime pas cela du tout.

Elle l'aida a se mettre debout, puis revit le pigeon, aussi apres avoir laché Totoriflette un instant, elle prit le parchemin qui etait accroché a sa patte en fit lecture et se mit a sourire.

Penses tu pouvoir marcher ? C'est un message pour toi de la part de Lili, elle a tout ce qu'il faut chez elle pour te soigner.
Je serais bien plus rassuré si tu pouvais prendre le remede qu'elle te propose.

Elle regarda Totoriflette paraissant si faible, puis passa son bras autour de sa taille afin de lui faire faire quelques pas.

Il passa le bras autour de ses épaules, essayant de marcher, se maintenant du mieux qu’il pouvait, puis esquissant un sourire, il lui répondit

Retrouver les jours heureux, avec toi et les enfants à mes côtés est un rêve que j’ai si souvent imaginé ces derniers temps.

Ils avancèrent ainsi lentement, puis il ajouta

Mais si tu ne me crois pas, je ne t’en veux pas

Puis respirant par saccade, ils s’enfoncèrent dans les chemins