La Chambre.

Sortant de la cuisine, Cris décida d'aller faire un tour du côté des chambres. Elle monta le grand escalier en carressant la rampe en bois, depuis toujours le tact du bois la rassurait.

Plusieur porte donnaient sur un large corridor. Elle se dirigea directement à celle du fond, quelque chose lui disait que c'etait celle de Phoe. Cris ouvrit avec precaution la porte et resta bouche bée.

La Chambre. 100223102731156396

La chambre etait le reve fait realité de Cris.

Sujet: Re: La Chambre. Mer 3 Mar 2010 - 20:01

Cris se reveilla seul dans le grand lit, Phoe était de garde toute la semaine ce qui fesait qu'elle allait devoir dormir seule encore quelques jours.

Grognant, elle se cacha sous les couvertures, ne voulant pas se lever. La mairette ferma obstinèment les yeux pour essayer de se rendormir, mais rien n'y fit, elle était bel et bien reveillée.

Rejetant en arrière les draps, elle sauta du lit et tira la langue au soleil qui l'avait reveillée. Fit sa toilette en vitesse, car l'eau était très froide, encore grelottante s'habilla et brossa ses longs cheveux aubrun devant la fenêtre. La jeune femme adorait laisser ses cheveux libre, et le fesait souvent dans l'intimité de sa chambre.

Sujet: Re: La Chambre. Jeu 25 Mar 2010 - 14:12

Cris ouvrit les yeux et sourit au plafond. Premier jour depuis bien longtemps qu'elle n'etait pas obligée de se lever en vitesse pour aller voir l'etat du marché, ni passer au chateau. Rien à faire de la matinée, simplement profiter du soleil qui entrait par la fenêtre.

Se retournant, elle vit la place libre qu'avait laissé son Phoe et serra l'oreiller contre elle.

La paix, elle était tranquille, fermant les yeux, la jeune femme ferma à nouveaux les yeux, sachant que personne ne l'attendait, ni avait besoin d'elle et Cris sombra dans un sommeil reparateur, bercée par le doux chant des oiseaux qui annonçaient la venue du printemps.

Grognement. Puis rien. Le silence de la chambre fut soudain remplacer par le picotement d'une pie contre la fenêtre, puis un un soupire exasperé. Cris repoussa les couvertures d'un coup de pied et bondit jusqu'a la fenêtre en fesant une grimace. Rien. La pie la regardait avec un aire qui en disait long.

La jeune femme, en petite tenue et les cheveux en broussaille n'arrivait même pas à impressioner une petite pie. "Ah là là" Marmonna-t-elle. "Pourquoi tu viens tout les jours toi? Mais sache ma jolie, que aujourd'hui j'ai quelque chose a faire, ein." Tout en parlotant avec la pie, qui continuait sur le rebord de la fenêtre, elle fit sa toilette. Se brossa les cheveux et refit ses nattes.

Elle jetta un coup d'oeil au lit, Phoe s'était à nouveau eclipser de bonne heure, hier ils ne s'étaient pas vue, trop fatiguée pour l'attendre, Cris s'était endormie avant son retour. Et se matin, elle avait senti un petit bisou sur le front mais ne s'etait pas reveillée. Soupirant, elle injuria tout bas le port, car pour la jeune femme, il etait le coupable que son Phoe travaille trop.

La jeune femme ouvrit grand la fenêtre pour laisser entrer le soleil frais du matin et s'assit sur le rebord pour tourner son visage vers le printemps qui tout doucement, essayait de chasser les derniers vestige d'hivert qui se resitait encore à laisser sa place.

Elle resta un moment ainsi, au calme, observant la nature, eu une pensée pour sa soeur, comme chaque matin et décida qu'il était grand temps de se mettre à l'oeuvre. Ferma la fenêtre, fit le lit et descendit en courant se préparer un petit déjeuner car la journée serait sans aucun doute assez longue et il fallait prendre des forces.

Cris entra dans la chambre quand le soleil était déjà haut dans le ciel. Toutes ses nuits de gardes l'avait ereintée, tout cela unis aux messages d'un fou n'aidait en rien à se reposer. Mais, ne pouvant plus garder les yeux ouverts, la jeune femme avait décidé qu'une bonne journée de sommeil, lui ferait un bien fou.

Elle s'assit au bord du grand lit, jetta un coup d'oeil sur la place vide de Phoe. Combien de temps cela fesait-il? Trop longtemps se dit-elle en soupirant.

D'une main, elle defit ses nattes et laissa tomber ses cheveux dans son dos et observa avec une légère inquiètude que ses mains tremblaient un peu. Surement son régime qui lui passait facture. Ne manger qu'un epis de maís tout les deux jours n'était pas suffisant.

Regardant son reflet dans le mirroire, elle vit des sombres cerne autour de ses yeux, son teint autre fois frais était palot, ses cheveux avait perdu leur lumière. Cris se deshabilla lentement, et se recroquevilla au milieu du grand lit, serrant contre elle l'oreiller de Phoe, essayant de s'imaginer que c'était lui, mais il était trop mou. La jeune femme ferma les yeux et tomba dans un sommeil profond.

Tac tac tac Tac tac tac[/b]

Cris ouvrit un œil. Et tendit l’oreille . Qu'est ce que c'est que se bouquant? Rien le bruit cessa et la jeune femme referma son oeil. Mais au bout de 5 secondes ...

Tac tac tac tac tac tac tac

Cris s'assit d'un bond au milieu du lit. Et regarda autour d'elle en clignant des yeux. Rien. Elle poussa un soupire et se laissa retomber en arrière, mais n'ayant pas calculé la distance la jeune femme se cogna violement la tête contre le dossel du grand lit.

La jeune femme poussa un juron digne du brigand le plus redouté. Tout a fait réveillée, elle décida que l'auteur du bruit finirait avec les oreilles et le bout du nez en moins. Et ceci avant la fin de la journée.

Tacatacata Le picotement semblait la narguer, et Cris furieuse pris une de ses bottes et se mit à la recherche du moqueur, sans prendre la peine de s'habiller, et s'est en chemise de nuit, et pied nu qu'elle commença ses recherches.

Botte en main, la jeune femme parcourait la chambre en s'arretant pour tendre l'oreille de temps à autre. Le picotement continuait. Tac tac tac

Elle regarda sous le lit, rien. Soudain, la jeune femme releva la tête. Elle plissa les yeux. La jeune femme dirigea son regard vers la fenêtre. Et vit, sur le rebord, la pie qui l'avait deja dans le passé reveillée.

Dans un regain de fureur elle jeta la botte contre la fenêtre, celle ci vint s'ecraser contre le mur. L'oiseau s'envola mais revint se poser peu de temps après au même endroit qu'avant. La regardant de son air malicieux.

Cris resignée et un peu plus calmée, posa le front contre le bord du lit. Car elle se trouva encore à genoux au sol. Soudain son corps fut secoué de petit frisson et elle partit dans un fou rire qui la laissa couchée sur le dos. Casi enfournée sous le lit.