Rez de chaussé : l'échoppe

Bob prit son air farouche et chargea en direction de la porte.

La porte éclata en mille morceaux.

Voilà Vlad !

Le petit homme se retourna vers Hilda, pour vérifier qu'elle faisait bien le guet, puis ils entrèrent.

Il se dirigèrent vers l'établi de Willen et Vlad indiqua quelques outils à Bob que celui-ci prit.

Willen était sorti de son échoppe le temps d'aller inspecter la bonne pousse de son champ de blé ; il faisait si chaud ces derniers jours qu'il craignait qu'il ne se déssèche.

Sur le chemin du retour, il aperçut trois individus au loin, qui s'avançaient vers son échoppe.

[Ils veulent sûrement m'acheter une de mes pièces de charpenterie... j'espère avoir de quoi les satisfaire, je n'ai pas beaucoup travaillé ces temps-ci.]

Soudain, un des individus, grand et à forte carrure, enfonça la porte, et rentra suivi du nabot qui l'accompagnait. La dernière personne, une femme, restait à l'extérieur. Willen était encore assez loin, et il se mit à courir en espérant ne pas arriver trop tard. Il cria :

Hep vous là-bas !! Arrêtez ça tout de suite !! C'est mon échoppe, ne touchez à rien et sortez ! Je suis le lieutenant de police de cette ville, vous savez !

Hilda qui faisait le guet vit arriver Willen en courant depuis le bout de la rue...elle crut d'abord que c'était un fou mais elle finit par réaliser que ce devait être le propriétaire du lieu.

Elle se tourna vers l'échoppe et tenta d'avertir Vlad et Bob en leur disant à demi mot"Hééé les gars... Pssss... les gars... allerte..pour ne point avertir le voisinnage

Quand elle vit que les deux gars ne répondait pas elle de dit Sont sourds ou quoi ces deux abrutis??

Elle se décida donc à crier Héé bande d'abrutis dedans!! Ya un bourgeois d'la ville qui s'ramène en courant et en criant. C'est l'type qui habite là je crois!! Barrez vous les gars, vu sa façon d'crier comme un hystérique il a pas l'air content!


Elle tendit l'oreille pour essayer de comprendre ce qu'il disait et pâlit Non d'Aristote les gars!!! Vite!! C'est l'lieutenant d'police qui habite là!!

Voyant que ses camarades de rapine étaient bien lent à sortir Hilda eut une idée... Quand Willen arriva prés d'elle, elle se jetta dans ses bras et le serra contre elle.
Tout en lui faisant les yeux doux et en affichant un air faussement sur d'elle elle lui dit Hé ben mon gar!!! T'es pas un timide toi!! J'sais ben qu'jai du succés auprés des lieut'nants d'police mais à c'point quand même!!

Sentant que Willen cherchait à la rejeter en arrière elle serra son étreinte au tour de lui Oh mon mignon maintenant que tu m'as dans les bras, tu vas point m'lacher... n'voudrais tu pas m'embrasser au lieu d'regarder ailleurs??

Bob qui était en train de chercher la cuisine, entendit le cri d'Hilda.

Hep ! Chef ! Il y a Hilda qui crie ! Il faut sortir apparement ...

Le petit homme alla à la fenêtre et fit un geste. Le Rital comprit de suite.

Il attrapa Vlad, et se lança dans une course furieuse.

En passant devant le lieutenant de police, il prit Hilda et repoussa le bourgeois avec une de ses grandes mains.

Puis il courut, courut... Ce fut une course interminable pour lui.

Il finit comme même par arrivée, il en tomba par terre, épuisé.

Willen n'en revenait pas. Une va-nu-pieds l'avait serré dans ses bras en tenant des propos humiliants, et un colosse l'avait jeté à terre sans effort. Un homme de très petite taille hurlait derrière eux, et ils aperçut ces trois bandits s'enfuir... il était trop tard, il ne les rattraperait plus ; de toute manière, ils s'étaient enfonçés dans le bois.

Il se releva, et examina son échoppe.

Rien de bien grave, à part la porte. A l'intérieur, la majorité des outils gisaient au sol, et quelques uns manquaient au compte. Cependant, les étagères, bien qu'à terre également, étaient juste détachées : quelques fixations à refaire et il n'y paraitraît plus.

[Hum... ça me prendra bien quatre ou cinq jours pour tout remettre en place et réparer la porte. Tonnerre ! Le lieutenant de police qui se fait cambrioler chez lui, voilà qui est ironique... ils n'ont rien volé à part quelques outils, peut-être suis-je arrivé à temps...]

Puis il remit ce qui restait de la porte en place, et monta se coucher en se promettant de tirer cette affaire au clair le lendemain.

Mr Verryan approcha de la maison du lieutenant de police ne l'ayant pas trouvé dans son bureau.

Il frappa, puis entra...

Il ne vit personne et appela Willen.

Il s'appretait à sortir quand le soldat arriva.

Bonjour Will !

J'aimerai savoir si tu as retrouvé les brigands qui ont cambriollé chez moi ... et chez toi. Il me semble que c'est les mêmes. Je n'ai toujours pas récupéré la pipe de mon père que la folle m'a volée...

Willen était à l'étage lorsqu'il entendit frapper. Le temps de finir de trier quelques papiers sur les affaires judiciaires en cours, et il descendit. Il vit Mr Verryan qui attendait sur le pas de la porte, et le salua .

Viens donc au-dessus, mon atelier n'est pas vraiment le meilleur endroit pour discuter !

Une fois installés autour de la petite table de l'étage et le porte du rez-de-chaussée fermée, il lui répondit, l'air soucieux :

Non, aucune nouvelle des brigands... c'est à croire qu'ils se sont volatilisés dans la nature, ou qu'ils ont décidé de sévir dans une autre ville. Tant mieux pour nous.

Ce qui m'inquiète plus en ce moment vois-tu, ce sont les élections municipales... tu vois ce que je veux dire ?

Je suis aussi assez inquiet...

Nous allons vers un deuxième tour, entre Toto et Sophie. C'est à ce moment là qu'il faudra convaincre les gens de voter pour Toto plutôt que Sophie...

Je garde confiance en les moulinois, même si l'avenir de Moulins est en jeu...

Il s'arrêtat quelques instants et regarda dans le vide.

J'aimerai comme même récupérer ma pipe... Elle était à mon père...

Manuelolivre cogna, entra et cria:

Sergent willen, je vous attends pour partir!!!!!

Il patienta le temps d'avoir une reponse...

Willen arrêta de raboter une pièce de bois, et courut ouvrir la solide porte de chêne de son échoppe. Il vit alors Aragorn, haletant et suant, et lui répondit, inquiet :

Eh bien, mon ami... qu'y a-t-il pour vous rendre si pressant ?

deux brigant j'en suis sur...une femme avec une dague et...(reprend son souffle) et un colosse la femme frappait l'arbre de moulin s'est interdit de fair quoi que se soit a cet arbre si je ne me trompe pas. le deuxieme a l'air assez enerver je sais pas si ils mon vu.

Willen tressaillit.

Une femme avec une dague, et un colosse ? Est-ce qu'il y avait un petit homme avec une hache, un nain ?

Heu...non. Mais ils avaient tout les deux l'air d'etre franchement idiot et le colosse disait qu'il en avait marre d'etre le benet serviable de la bande. tu devrai aller voir non ?

Willen partit chercher son épée, se la passa à la ceinture et dit, alerte :

Où sont-ils ?

A l'arbre de Moulin... je vien avec toi

Willen sortit hâtivement de son échoppe, ferma la porte à double tour et regarda droit dans les yeux Aragorn :

Non. Il faut que quelqu'un aille avertir la garnison, il ne faut pas qu'ils puissent s'enfuir. Cours donc à la caserne, et reviens aussitôt avec le plus grand nombre de soldats : si un gradé t'en empêche, dis-lui que c'est une question de sécurité et qu'il peut manger ses galons s'il n'est pas d'accord. Compris ?

Et, sans même attendre la réponse, il s'élança dans les rues de Moulins, réfléchissant à toute allure sur la raison de la venue des dénommés Bob et Hilda à Moulins.

Il déposa les cadeaux sous le sapin et reparti pour sa tournée