Le Jardin

De retour de l'entrainement à la caserne, Krups se servit un grand verre d'eau bien fraiche de son puits.

Il s'assit dans l'herbe, à l'ombre du chêne et profita de la fraicheur de l'endroit pour gouter un repos bien mérité.

Krups revint à l'aube de son escapade nocturne ; Il ne savait plus très bien ce qui lui arrivait. Il traversa son jardin rapidement pour pouvoir terminer sa nuit dans son lit avant que ne recommence une nouvelle journée chargée en émotions.

Lorsqu'il pénétra à l'intérieur, la chaleur et le manque d'odeur le laissèrent à l'extérieur. Il décida de s'allonger sur le banc au milieu des fleurs et de finir sa nuit bercé par leur odeur.

Krups se sentait bien dans son jardin ; le parfum des fleurs, la douceur de la brise, la berceuse des oiseaux, tous participaient à en faire un havre de paix, loin des salles de gardes et des champs de batailles bruyants et inhumains.

Chantes petit rossignol, toi qui a le cœur gai.

dit il en s'adressant à un piaf qui s'etait posé sur la branche la plus basse du chêne de son jardin.

L'après midi s'écoulait gentiment et tranquillement. Le soleil berçait de sa douce chaleur le corps courbaturé que Krups essayait de reposer dans son fauteuil posé sous le grand chêne.

Il regarda son jardin ; Une visite d'Anyllae s'imposait ; Il ressemblait plus à une friche qu'à un jardin anglais.

En attendant, il se rendormi, la fatigue accumulé depuis plusieurs mois de patrouilles l'ayant vidé

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