Mariage de Maneïck et Pajermo

Il marqua une nouvelle fois une pause, prit une profonde inspiration puis dit :

Devant nous, deux êtres que nous connaissons bien vont s'unir. Qui ne connaît pas Pajermo, sympathique éleveur de moutons Moulinois et Maneïck artiste locale et maman de la jeune Oyanah, elle fut également directrice de la clinique des Lys Blancs de Tonnerre ainsi que Préfète de la ville, une femme de cœur donc.

La rencontre de ces deux personnes ne fut pas moins vertueuse que la vie qu'ils semblent mener.
Ces deux êtres se sont rencontrés un soir en taverne, le 11 avril, en Savoie à Bourg précisément. Maneïck m’a confié qu’elle a tout de suite été attendrie par cet homme d'une blondeur étonnante, qui descendait de sa montagne, il était rieur, mordait la vie à pleine dent, il était charmant aussi, poli et galant.

Ils ont longtemps bavardé ce soir là Pajermo lui envoya une missive où il disait qu'il était heureux de l'avoir rencontré et demandait s’ils pouvaient s'écrire et devenir amis...
S’ensuivirent alors une correspondance où chacun apprit à se découvrir tandis qu’un allait vers l'est rejoindre un amour d'enfance l’autre poursuivait sa route avec son compagnon.
Puis ils ont tous deux été frappés par un drame : Pajermo a perdu sa jeune fiancée, et Maneïck son amoureux.

Il marqua une pause…

Maneïck malade et Pajermo en deuil, ils se tournèrent l’un l’autre vers leur correspondant respectifs.
Ils se donnèrent alors rendez-vous, si je puis dire, à Moulins.
La suite nous la connaissons plus ou mois mes enfants :
Le respect, la confiance et puis… l'amour se sont installés dans leur coeurs.

Je voulais également vous faire part de leur conclusion respective lorsque je leur ai demandé de me raconter un peu leur histoire :

Citation :

Que vous dire de plus si ce n'est que sans lui je ne peux vivre, qu'il est un mari mais aussi un père idéal pour ma fille, et que je l'aime bien plus que ma propre vie !

Citation :

elle est mon oxygène, mon âme. La vie sans elle n'est que survie. Que je l'aime mi amore, je l'aime tant

Smithy releva la tête de ses notes, soupira puis continua :

Et voilà le moment crucial…

Je tiens a rappeler que le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Pajermo d’Albrizzio et Maneïck, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Oui c'est ainsi que je veux vivre ma vie à ses côtés mon père.

Manëick ne trembla pas et regarda Pajermo dans les yeux en prononçant ces mots.

Un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'il lui sourit.

Mgr Smith reprit :

Manëick acceptez-vous de prendre Pajermo d’Albrizzio pour époux, et de vivre dans la richesse ou la pauvreté, dans le bonheur ou dans la difficulté jusqu’à se que la mort vous sépare ?

Manëick ne put s'empêcher de réciter les vers qu'elle adorait tant.

Petit Ange respira profondément puis se leva et apporta les alliances sur un petit coussin blanc et les tendit à Pajermo

Manëick le regarda et sentit son coeur s'emballer. Elle saisit l'autre alliance et prit la main de son mari dans la sienne.

Elle lui passa la bague délicatement et dit.

- Pajermo, reçois cette alliance, signe de mon amour et de
ma fidélité.


Elle le regarda elle devenait pale, et finit par ébaucher un sourire

Monseigneur Smith reprit la parole

Par les pouvoirs qui m’ont été conférés par l’Eglise Aristotélicienne, je vous déclare mari et femme.
…Allez-y…

il rédigea un certificat de Mariage preuve du mariage célébré à l’église.

Georges ?

Halleluia

Manëick poussa un gémissement d'émotion et se retrouva dans les bras de Pajermo qui déjà la penchait un peu en arrière pour l'embrasser. Son coeur allait exploser tant son émoi était grand.

Elle se blottit dans ses bras et lui susurra Je t'aime Pajermo d'Albrizzio !

Son frère s'approcha avec sa fille, et elle reçut ses félicitations. Soudain des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Son bonheur était immense. Elle prit Oyanah dans ses bras la couvrit de baisers puis la passa à Pajermo qui la garda serrer contre lui.

Petit Ange sortit discretement avec sandrine et les enfants pour préparer les pétales de roses qu'elles jetteraient sur les mariés à leur sortie de l'église.

Totorifllette se tourna les yeux humides, devant ce bonheur qu'il avait sous les yeux.

Il se retourna alors vers les jeunes mariés, embrassa sa filleule sur la joue en la félicitant,

tu es une très belle mariée

puis fit une accolade à Pajermo,

tu as la une femme merveilleuse, je te souhaite tout le bonheur possible

Il se recula alors, pour rejoindre Sandrine

Sandrine attendait que les jeunes mariés s'approches, les enfants tenaient les petales de roses dans leur petites mains et Toto étaient venu les rejoindre.

Quand les mariés arriverent ils furent accueillis par les petales de roses.

Sandrine et Toto prirent les enfants dans leur bras et les amenerent embrasser Maneick et Pajermo.

Sandrine les redeposa au sol et embrassa Maneick en pleurant.

"Felicitations ma belle, que ta vie soit emplie de douceur et de merveilles!"

Puis s'approchant de Pajermo :" Et toi prends bien soin d'elle sinon tu auras à faire à moi ! Felicitations encore une fois mon ami"

Elle sourit à Pajermo et lui fit un gros bisou puis se recula pour les laisser continuer leur chemin.

Manëick les remercia tous ne sachant plus ou donner de la tête. Elle souriait agrippant le bras de Pajermo.

Elle reçut des pétales de roses, et rit voyant Oyanah essayer de les attraper.

Elle rayonna de bonheur, confia leur fille à Lyle et Arzenn et se lança entrainer par son mari, qui la réclamait pour aller en taverne.

Enlacés il prirent le chemin de l'auberge pour offrir un verre à leurs amis.