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 Difficile rapatriement d'un moulinois.

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Eclipse

Eclipse


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MessageSujet: Difficile rapatriement d'un moulinois.   Difficile rapatriement d'un moulinois. Icon_minitimeSam 7 Juin 2008 - 17:33

Britanny
Posté le: Dim Mar 23, 2008 1:39 am Sujet du message: [RP]Difficile rapatriement d'un moulinois.

Le moindre mouvement de la bête lui donnait le hoquet.La nausée la prenait,et planant vers le sol elle senti des mains l'aggriper et lui faire retrouvée la stabilitée qu'elle avait perdu.Le bruit du craquement branche fait par la charette la fit sursauter,lui rappelant la présence des trois villagois qui avec eux ramènais le corps de Zelfelon en son village,Moulins.Tandis qu'elle bougeais légèrement sur la monture,Britanny se rappela les brides de conversation qu'elle avait attrapée au passage dans sa demi-inconsience.Les paroles du genre "c'est bien lui"[...]"viens de moulins",[...]"pourriez-vous le rapatrier "[...]dite par une dame tout à fait inconnue qui se disait l'amie du décédé,celle dont le moulinois devais rejoindre.La nouvelle lui avait sauté au visage avec l'annonce de l'AAP,et en deuil elle avait du repartir.Britanny avait elle,durant ce temps posé ses yeux sur le corps,les yeux en larmes avant de sucomber de nouveau à ces douleurs et ses émotions.

Les yeux ouverts parcouru d'une intense fièvre et prise d'une quinte de toux,l'adolescente découvrit pour la deuxième fois de sa triste existance,les maisons et le clocher de l'église de Moulins.Ils étaient enfin arrivé avec difficulté,mais le but fixé avait été enfin atteind.Britanny ferma doucement les yeux,respirant difficilement et laissa sa voix s'exclamer à chaque toux qui lui procurais une douleur à sa blessure au visage ainsi qu'a chaque mouvement qui lui faisait rappellée celle de son omoplate.Contre l'encolure de la monture de Kamus,l'adolescente ce mis à murmurer des trucs en pointant le village.La pensée de savoir Zelfelon derrière dans la charrette mort,dont l'odeur devenait plutôt nauséabonde,la rendait déprimante.Il était mort par sa faute,une culpabilité néfaste envahissait l'adolescente à chacune de ses pensées.

C'est elle qu'il voulait,elle aurait du le laisser la tuer,Zelfelon aurait alors survécu sans aucun doute.Britanny gémit tandis que son corps mou se laissait encore tanguer vers le sol.Moulins était devant eux,et le deuil envelopperait sans aucun doute beaucoup de ses villageois.Le visage en sueur,elle releva quelque peu la tête pour regarder murmurant entre ses lèvres quelques mots avant de sombrer de nouveau dans un état où la douleur physique comme psychologique n'existe plus.

"C'est...Moulins..."

Zelfelon
Trois gueux avaient accompagné les jeunes gens dans leur périlleux voyage pour ramener le corps du défunt jusque dans le Bourbonnais.
Ils étaient tous arrivés dans le même état que celui où ils étaient partis mais le voyage, qui ne dura en réalité que quatre jours, avait paru très long aux yeux de certains membres du groupe.
L’odeur pestilentielle du cadavre avait forcé les trois bons hommes à se couvrir le nez pour s’éviter d’être malades lors du trajet.
L’un tenant les rennes, les deux autres, à l’arrière, surveillant tout ce petit monde, les trois larbins n’aimaient guère s’occuper de ces choses là, mais ils devaient bien avouer que l’appât du gain pouvait leur faire accepter n’importe quel travail, aussi peu ragoûtant soit-il.

Moulins droit devant.
L’un des trois hommes connaissait ce village pour y avoir passé quelques jours dans les geôles, mais tout ceci était une bien trop longue histoire pour que quiconque veuille s‘y intéresser.
Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qu’allaient dire les nobliaux aux moulinois, qui se trouvaient à l’arrière de la charrette, mais une chose était certaine, cette tâche serait loin d‘être aisée.
Mais que pouvaient-ils bien y faire, eux ?! Après tout, ils n’étaient doués que pour les travaux manuels, pas pour la parlotte et encore moins pour annoncer des mauvaises nouvelles.

Meliana, la dame qui avait levé le voile sur l’identité du corps, avait engagé ces trois gars parce qu’elle savait qu’en tant que piliers de taverne ils avaient les compétences requises, étrange, mais que pouvait-on répondre à cela.
Ils avaient tout de même réussi à rapatrier Zelfelon et n’avaient pas touché une seule goutte d’alcool durant toute cette traversée, ils pouvaient être fiers d’eux.
Mais là, ils iraient certainement flâner dans une auberge après qu’on soit venu leur dire où déposer le corps, en piteux état il fallait bien le dire, du jeune boulanger.

- Oh là oh !
Nous v’là arrivés à Moulins m’sieurs dames.

L’homme qui se trouvait à l’avant de l’engin s’était tourné vers le reste du groupe. Penché au dessus d’eux, il n’osait pas sourire d’autant plus que l’adolescente n’était pas encore rétablie.

- ‘Pensez qu’vous allez vous en sortir ?
Z’ont l’air bavards et curieux dans le coin, je s’rai vous, j’évit’rai de les énerver …


Kamus
Kamus se tenait sur le cheval de son père, derrière Britanny. Il était torse nu depuis trois jours, de la sueur perlait sur sa peau nue. De son bras gauche il tentait de maintenir Brit' sur le cheval, de son brad droit, il tenait les resnes de Sanolevar. Par moment il fermait les yeux, incommodé par l'immonde odeur exhalant du corps du pauvre diable qu'ils ramenaient dans son village natal. Kamus vit enfin les toit de Moulin apparaitre au loin, son cœur fit un bon dans sa poitrine, enfin ils était arrivés!
Que de route parcouru en trois jours... Ils avaient quitté l'ignoble endroit où s'était déroulé l'affrontement avec le vieux fou et avait marché sans trop savoir où allé pendant une bonne demie journée, avant de rencontrer cette femme, Meliana. Elle leur avait appris d'où venait Zelfelon, il avait promis en son nom et en celui de Britanny de le ramener chez lui, c'était la seule chose qu'il pouvait encore faire pour ce héros...
Le jeune garçon, pourtant naturellement maigre, avait encore maigris depuis le début du voyage. Il n'avait presque point mangé, dépensant presque tout l'argent qu'il avait en sa disposition pour acheter à manger à Britanny, pour qu'elle ne souffre pas de sous-alimentation dans son état. Il lui avait aussi acheté une longue cape bien chaude, afin qu'elle ne souffre point du froid. Il ne voulait pas la perdre... Les deux premiers jours avaient été très éprouvant, et pour la monture, et pour Britanny, et pour l'adolescent. De la neige s'était mis à tomber les bloquant presque, heureusement que trois personnes les aidaient...Sinon il n'était point sûr qu'il aurait trouver le courage de continuer... Sa peau était rouge par endroit, mais il continuait à avancer. Trois jours de privations, trois jours sans alcool, trois jours sans parler. Il passait son temps à veiller sur Brit', à lui changer ses bandage, à prendre soin d'elle tout simplement. Et maintenant Moulin, le village natal de Zelfelon était enfin en vue... Le village que leur avait indiqué cette femme... Le jeune garçon soupira, fatigué, mais maintenue éveillé par cette odeur ignoble...
Il poussa un énorme soupir, releva brit', qu'il avait laché un moment, pour la remettre contre lui, la tenant au niveau du ventre. Il se remit droit sur sa selle, tout en pensant à son champ à Honfleur... Il voulait le revoir, pouvoir le cultiver de nouveau, pouvoir y vivre, avec Brit' si elle le désirait autant que lui... Il embrassa son amour sur le front, elle avait parlé il en était sûr. Il lui répondit alors, sans savoir si elle l'entendait:

Regarde ma Princesse on arrive... On va te trouver un docteur, tu verras... tu verras...

Kamus sourit un peu. Il se sentait faible, il avait faim... Il falait vite que ce voyage se termine. Il entra dans le village et alla jusqu'à la grande place...


Bettym
Du haut des remparts, l'air environnant éait des plus glaciaux. La brume stagnait sur les champs comme une longue étendue d'eau blanchâtre. On avait l'impression d'avoir la tête dans les nuages, fumée cotoneuse qui masquait ce qui se passait à quelques lieues de la ville.

Bettym faisait des allers-retours sur le chemin de ronde l'amenant de part et d'autre à une sorte de donjon. Elle se tapotait les épaules pour se réchauffer malgré le mantel qu'elle avait sur le dos qui était sensé la dégeler. Ce n'était pas les quelques feux allumés sur la ronde qui pouvaient tiédir l'atmosphère.

Cependant, la maréchale, fidèle à sa fonction, surveillait sans relâche l'horizon. Le jour commençait à se lever et la vision était plus accrue. Mais avec l'aube, une légère brise commençait à souffler ce qui permettait de faire disparaître la brume petit à petit.

Ce fut à ce moment, que des bruits lui parvinrent mais sans qu'elle puisse déterminer d'où cela pouvait venir. L'inconvénient du silence alentours était d'exacerber tous les sens. Elle scrutait au loin mais rien juste un simili de cliquetis et de roulements semblables à des pas de chevaux et au roulage d'une charrette.

Inquiète, mais sans aucune certitude, elle préféra descendre des murailles et informer les gardes de l'entrée.

Gardes... Il me semble qu'un convoi arrive. Je ne sais combien ils sont mais restez attentifs et prêts à en découdre.

Tout le monde était sur le qui-vive, les derniers événements de la Capitale n'avaient rien arrangé. Et si c'était des brigands qui souhaitaient mettre à sac la ville ? Et si c'était des hommes qui ne souhaitaient que faire violence par plaisir ? Elle en était là dans ses pensées quand le groupe se présenta devant les lices.

Il s'agissait d'une charrette et d'un couple à cheval. Ils avaient l'air mal en point et une odeur nauséabonde emboucanait les environs. Elle s'avança, les hommes qui étaient sous ses ordres en garde.

Qui va là ? crie-t-elle à distance. Que voulez-vous ?
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Eclipse

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MessageSujet: Re: Difficile rapatriement d'un moulinois.   Difficile rapatriement d'un moulinois. Icon_minitimeSam 7 Juin 2008 - 17:40

Zelfelon

Les gueux avaient oublié que l’accueil à Moulins était très encadré.
L’un de ceux qui se trouvaient à l’arrière de la charrette descendit lorsqu’il entendit la voix de la femme qui les interpellait. Il avait donc devancé messire Kamus pour annoncer leur présence aux maréchaux. Il s’avança près de la dame pour mieux la distinguer et se força à lui adresser un léger sourire pour ne pas paraître trop rustre ni trop peu présentable.
Il leva les bras pour se blanchir de tout soupçon, ainsi qu‘éviter des désagréments au reste du groupe.

Euh … S’cusez nous pour c’t’intrusion matinale ma bonne dame mais voyez-vous, nous ram'nons ici même le corps d’un moulinois enfin d’après c’que j’en sais.

Le bonhomme affichait une mine peu réjouie.
Involontairement il avait fait tomber le mouchoir qui lui cachait le nez et l’odeur putride qui émanait du corps de Zelfelon lui donna la nausée. Il grimaçait alors et ne pouvait se faire à cette abomination qui lui titillait les narines.

Dites, c’est pas l’tout mais ça commence à d’venir insupportable, ça fait plus d’trois jours qu’on s’le trimbale alors j’voudrai pas paraître désobligeant mais si vous pouviez nous laisser entrer, ce s'rait très aimable de vot’e part.

Il jeta un coup d’œil à l’arrière et semblait inquiet.
Apparemment ses compagnons ne partageaient pas le fait qu’il parle aussi impoliment à une femme, maréchale de surcroît.
Mais il fallait que sieur Kamus s’exprime, il était certainement le seul homme à savoir parler aux dames parmi ce convoi.
L’autre homme qui se trouvait encore à l’arrière de la charrette ne se gêna d’ailleurs pas pour lui adresser la parole.

Messire … il faudrait peut-être que vous agissiez avant que l’on finisse tous dans les geôles !

Britanny

La voix brièvement entendu c'était évaporé tandis que les vappes l'emportait de nouveau dans les tourmands du combat pour sa vie.Les minutes semblaient passé sans toutefois que le temps n'avance.Le sentiment de vide opressait sa poitrine et sa raison.Seul le sombre semblait résidé dans ce monde dans lequel elle se rerouvait quand son corps n'en pouvait plus de resté éveillé.Aussi inconpréensible qu'était les limbes,l'espace dans lequel Britanny était la plongeait dans une autre division sur le glissant terrain de la faucheuse.

Un mouvement,une bouche ouverte sans que le son en sorte.Le corps piqué vers le sol qui plonge sans que le cavalier puisse y faire grand chose.Brusque réveil,toux qui étouffe et opresse les poumons.Ça puait le cadavre,le manque d'hygiène,le sang et même l'urine.Odeurs aussi pire qu'une visite à la Cours des miracles,les gneux comme Kamus sentait l'effort,et étaient infectés par ses autres odeurs.Un son,les yeux se ouvre en maintenant que la douleur parcoure de nouveau l'adolescente.Des voix,se sent relever tandis que son corps reste mou et qu'une violante nausée la prend.Moulins,ils sont à moulins,elle le sait,elle le sent.Les voix,celles d'un gneux et d'une femme oui une femme.La maréchale,elle en est plus que certaine.

Sourire s'affiche malgré le mal et son délire.La toux lui arrache toute tentative de "discussion".Elle voit,le gneux,entend les échanges verbaux,sent le corps de Kamus contre le sien qui la tiens.L'espoir renaît dans le coeur de l'adolescente,celui de revoir sa petite fille,de sentir l'étrainte amoureuse de Kamus,revoirs ses visages,sa mère son père,...Zelfelon,il ne sera pas mort pour rien.Une énergie nouvelle parcoure les veines de l'adolescente qui n'a pas encore fini son combat.Mince sourire bête tandis que ses yeux verts observe le gneux qui s'avance et chuchote à Kamus.

"Moulins...moulins...Zelfelon!"

Pour lui,tenir bon pour l'homme qui emprisonne une grande culpabilité dans le corps de l'adolescente,survivre pour garder l'image héroique de cet homme maintenant sans vie,pour qu'il ne soit mort pour rien,...

"Kam.."

Bettym

L'odeur était épouvantable. Bettym en eut la nausée mais il fallait qu'elle tienne le coup face à ces étrangers qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de voir. Rester sur ses gardes était sa seule liturgie. Elle observait l'homme qui lui parlait. L'homme était un peu discourtois mais ce n'était qu'un gueux donc Bettym savait qu'elle ne pouvait attendre le moindre respect devant cet homme. Elle ne fit donc pas plus attention que ça à sa façon de discourir mais la maréchale malgré cette puanteur ne pouvait laisser entrer des personnes qui avaient l'air suspect au premier abord.

Un moulinois dites-vous ? Je ne le vois pas, fit-elle. Et puis d'où venez-vous ?

Elle scrutait la jeune fille qui semblait mal en point. Et si ces voyageurs étaient malades ? Porteur d'une maladie contagieuses... à ces pensées, elle paniqua un peu intérieurement et fit un pas en arrière.

Elle resta toujours en retrait, portant discrètement un mouchoir parfumé sous ses narines pour enlever l'odeur pestilentielle qui régnait. Quand la jeune femme parla à l'homme, malheureusement elle ne réussit pas à comprendre ce qu'elle disait mais l'inquiétude la gagnait de plus en plus.

Kamus

Kamus resta un long moment silencieux, cherchant ses mots. Il était très fatigué. Britannyse souleva légèrement et lui sourit, prononçant mesme des paroles. Cela lui redonna du tonus. L'adolescent se remit droit sur sa selle,, respira un bon coup et dit d'une voix douce, mais encore assez faible:

Dame, veuillez nous excusez pour cette arrivée assez imprévue... Je me nomme Kamus, la jeune fille dans mes bras se prénomme Britanny et le Moulinois que nous ramenons en vos terre se nommait Zelfelon à ce que j'en sais... Il est mort en héros en tentant de protéger mon amie des intentions belliqueuse d'un horrible personnage alors qu'elle s'était retiré en forêt... Son père et moi sommes arrivé peu avant que le rebut des Enfer ne tue vostre pauvre concitoyen... Sachez en out cas que je lui suis très reconnaissant pour tout ce qu'il a fait...

Le jeune garçon inclina un peu la teste, se forçant à garder les yeux grands ouverts. Il était certe fatigué, mais il fallait faire bonne impression malgré son apparence misérable... Britanny était faible, elle avait surement pris un peu froid dans la forêt, en plus de ses blessures... Il lui fallait un médecin, et rapidement... Kamus fronça un peu les sourcils, et reprit la parole:

Dame, je vous assure que tout cela est vrai... Je ne suis point habitué à mentir et surtout point sur cela...Sans messire Zelfelon Britanny ne serai plus là, je pense qu'il méritait donc que je, que nous ramenions son corps là où il a vécu... Et n'ayez crainte, je ne suis porteur d'aucune infection à part celle de vouloir dormir rapidement..Cela fauit trois jours que je ne dors point... Je vous en prie...

Kamus sourit un peu, tenant fermement Britanny dans ses bras, prêt à faire demis-tour si on leur refusait l'entrée... S'ils n'étaient point désirables, alors ils s'en iraient, la rage au ventre et le cœur en larme...

Bettym

Lorsque le cavalier prit la parole, Bettym se rassura. Il semblait de confiance et n'avait rien à voir avec les gueux qui l'accompagnaient. Cependant, quand elle entendit le nom de Zelfelon, elle eut comme une décharge électrique dans le coeur. Le fiancée d'Eclipse venait de perdre la vie pour sauver cette jeune enfant qui était mal en point.

Elle se précipita vers l'arrière de la charrette et constata en effet qu'il s'agissait bien de leur ami. Un haut-le coeur la gagna et elle ne put s'empêcher cracher le fiel qui lui était monté à la gorge dans le ravin tout proche. Elle s'essuya le visage et revint vers le groupe.

Je vous prie de m'excuser pour ce moment d'égarement. Elle s'effaça un peu avant de s'adresser au jeune homme. Sieur Kamus, vous pouvez vous diriger vers une des auberges du village avec votre amie. Puis elle se tourne vers les gueux... Quant à vous mes sieurs, amenez Zelfelon derrière l'église avant d'aller vous reposer. Le fossoyeur s'occupera de lui.

Elle regarda les gardes...

Gardes ! Laissez les passer et allez chercher un médecin pour soigner la jeune femme. Elle virevolta pour faire face au cavalier. Je vous retrouverai en taverne plus tard et vous m'expliquerez tout cela en détail. Pour l'heure allez vous reposer c'est le plus important.

Elle s'inclina les regardant s'avancer vers l'intérieur de la cité.

Kamus

Kamus inclina la teste en réponse à la dame. Il sourit, gardant fermement Britanny contre lui. Il ne voulait pas la lacher, il ne voulait plus la quitter... Il avait trop peur pour elle, il savait qu'il ne supporterai pas pour le moment de la voir partir loin de lui. Si elle devait estre soigné, le jeune garçon désirait plus que tout estre avec elle, il passait en seconde position... Il était en vie, c'était déjà bien... Il prit la parole sur un ton gentil mais ferme:

Dame, je vous remercie de nous laisser passer... MAis si cela ne vous gesne point, je préfère rester avec ma douce Britanny... Je ne me reposerais que quand je serai sûr qu'elle est hors de danger, pas avant... Je ne vis que pour elle, je ne supporterai point de la perdre, et encore moins qu'elle meurre sans la voir une dernière fois... Je resterai donc avec elle tout le temps...

Kamus inclina la teste, fit très légèrement claquer les resnes, faisant avancer un Sanolevar tout aussi épuisé que ses passagers. Ensemble, ils pénétrèrent dans la cité, Kamus étant persuadé que le calvaire était enfin terminé, que tout ne pouvait qu'aller mieux à partir de maintenant...

Zelfelon

Le gueux qui se trouvait fasse à la maréchale était soulagé d’entendre le nobliau prendre le relais. Il savait que son manque d’éducation ne pouvait pas l’aider pour faire entrer tout ce petit monde dans la bourgade et ne ramenait pas sa fraise lorsque Kamus s’exprima à son tour.
Il attendit tranquillement que ça se passe et retourna même près de la charrette pour remonter dessus.

Tous levèrent le nez lorsqu’on leur proposa d’aller jusqu’au cimetière pour y enterrer le gaillard dignement. Enfin dignement, autant qu’il était possible de le faire pour un non aristotélicien.
Les trois hommes prirent donc le chemin du cimetière, enfin c’est ce qu’ils croyaient avant de devoir tourner un long moment dans le village. Puis enfin, ils trouvèrent l’église … le cimetière ne devait donc pas être bien loin. Voilà qu’ils l’aperçurent.
Ils ne savaient pas si quelqu’un serait là pour les accueillir, le fossoyeur devait encore dormir à cette heure. Mais qu’importe, ils étaient là et le cadavre en décomposition d’un Zelfelon apparemment courageux, aussi.

Ils devaient donc encore attendre qu’on vienne se charger du corps du jeune homme.
Il était connu de la maréchale si les trois bonhommes l’avaient bien compris, c’est qu’il c’était un peu fait voir dans le coin, et qu’il n’était peut-être pas détesté de tout le monde … les gars ne devaient pas prendre leur cas pour une généralité ? Ah oui c’est vrai ça !
Toujours est-il qu’ils étaient là, à se les geler sérieusement, se demandant s’ils allaient enfin pouvoir se dégourdir un peu les jambes en se traînant jusqu’à la taverne la plus proche.

eclipse72

Un pigeon cherchait desespérement son destinataire. Il se posa sur la charette, attendant que quelqu'un lui donne quelques miettes avant de le débarrasser de son message :

Citation :
Bonsoir Zel,

Juste un petit mot pour t'informer que les combats ont commencé, et que la bataille de Péronne est engagée.
Kalo a été griévement blessée, elle a été déposée à l'hospice de Compiègne.
Je te tiens informé de la suite des événements.
Prends soin de toi, donne moi de tes nouvelles !
A bientôt
Bises
Eclipse
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Eclipse

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MessageSujet: Re: Difficile rapatriement d'un moulinois.   Difficile rapatriement d'un moulinois. Icon_minitimeSam 7 Juin 2008 - 17:46

Bettym

Bettym regardait le convoi se séparer quand l'homme d'allure noble l'informa qu'il était plus qu'inquiet et préférait surveiller son amie plutôt que se reposer.

Faites comme bon vous semble mais rien ne vous empêche de vous reposer auprès d'elle. lui dit-elle, un sourire qu'elle espérait rassurant. Allez chez ma soeur, l'auberge des Perles des neiges. Vous y serez bien accueillis. Quand à moi, je vais me rendre à l'herboristerie et demander à Dame Morgen de venir soigner votre amie.

Elle lui indiqua au mieux l'auberge de sa soeur Lilou avant d'aller à la boutique de plantes pour rencontre Morgen.

Ce fut à ce moment qu'elle vit dans le ciel un pigeon faire des cercles au dessus de la charrette avant qu'il ne se pose sur le corps de Zelfelon. Cela l'intrigua et elle demanda aux gueux de bien vouloir s'arrêter le temps de voir pourquoi ce volatile avait choisi ce lieu pour atterrir.

Elle prit le pigeon et fit signe aux hommes qu'ils pouvaient continuer leur chemin jusqu'à l'Eglise. Quand à elle, elle décrocha le mot qui était à la patte du ramier et le lut. Une grimace sur le visage, elle ne put que s'inquiétait sur l'état d'Eclipse quand elle apprendra la nouvelle. Elle se promit de lui écrire un peu plus tard, lorsqu'elle aurait demandé à Morgen de s'occuper de l'adolescente en piteux état.

Eclipse72

Un nouveau pigeon arriva quelque peu après le premier, porteurs de plutôt mauvaises nouvelles.


Citation :
Coucou Zel,

C'est encore moi. je trouve que tu exagères de ne pas encore m'avoir envoyé un mot. Bon, ce n'est pas bien grave, je te donne des nouvelles de la bataille de Péronne.

J'ai été blessée superficiellement, Kalo, Kit sont grièvement blessées, Titan est gravement blessé, mais il sera sur pied d'ici une dizaine de jours.
Pour une première bataille, je t'assure que c'est difficile, je ne pensais pas que ce serait aussi brutal.
Enfin, c'est le moment de soigner les blessés, je te laisse, à très bientôt.
Bises
Eclipse

Kamus

Kamus sourit à la Dame et opine de la teste, avant de remettre en route son cheval afin d'aller à l'auberge qu'elle lui avait indiqué. Il tenait encore fermement Britanny contre lui, ne voulant point la lascher avant d'estre arrivé à destination. Ses doigts lui faisait mal à force de l'avoir tenu, mais il s'en moquait, sa vie ne comptait pas, celle de l'adolescente si... Il lui embrassa le sommet du crasne. Enfin ils arrivaient devant l'auberge...

Zelfelon

Les trois gueux avançaient lorsqu’ils furent stoppés par la maréchale.
Ils se demandaient bien ce qui avait pu la faire courir comme ceci pour les rejoindre, alors que jusqu’à présent ils n’avaient été dérangés que par deux malheureux piafs.
Deux missives, les trois gars se demandaient bien qui pouvait encore penser à un corps en aussi piteux état, il paraissait être dans cet état depuis des semaines d‘ailleurs, bien que la vérité ne fusse pas si éloignée.
En regardant la jeune femme, ils comprirent rapidement que finalement, quelqu’un d’important pensait encore au jeune homme qui reposait pitoyablement dans le fond de la charrette.

Mais enfin, elle les laissa se rendre au cimetière.
Ils attendirent donc plusieurs minutes au froid lorsqu’un petit homme sortit de l’église et vint à leur rencontre.
Il leur fit signe de le suivre, les trois hommes restèrent sur leurs gardes, persuadés que ce vieillard était un maraud qui n’attendait qu’une chose: pouvoir rapiner la dépouille de Zelfelon.

Par chance, il n’en était point question et ils arrivèrent tous ensemble dans l’église, jusqu’à se retrouver dans une petite pièce adossée à la nef.
L’homme leur dit alors que lui et quelques uns des frères de cette église allaient s’occuper du défunt pour le rendre présentable et aller le mettre à l’abris avant l’enterrement.
Les gueux ne comprenaient pas comment telle folie pouvait être faite, il suffisait pourtant d’ouvrir les narines en grand pour comprendre que garder ce corps en décomposition dans ce lieu n’était aucunement bénéfique … les ignares, ils n‘étaient pas encore au courant des nouvelles techniques de conservation.

En parlant d’enterrement, il semblait aux trois pochtrons que la normande avait parlé une fois d’un soi-disant testament que le Zelfelon avait laissé entre de bonnes mains, c’est-à-dire celles de la prévôt des maréchaux, une dame digne de confiance qui n‘oublierait pas ce morceau de parchemin.

Bettym

Après avoir dépêché un médecin auprès du jeune couple qui s'était réfugié dans une des tavernes de Moulins, Bettym alla jusqu'à l'Eglise afin de retrouver les hommes qui conduisaient la charrette où le corps de Zelfelon se trouvait. L'odeur pestilentielle commençait à se faire remarquer de loin. Il fallait à tout prix l'enterrer mais malheureusement, étant donné qu'il n'était pas baptisé, il n'aurait pas les derniers sacrements qu'il méritait.

Elle fit demander le fossoyeur par un des gardes qui arriva presque aussitôt. Le cimetière n'étant pas loin et l'odeur tellement insupportable qu'il ne lui fallut pas plus longtemps pour arriver.

Ah vous voilà ! fit-elle au croque-mort. Ces hommes ont ramené Zelfelon dans cet état. Notre curé ne fera pas de cérémonie. Vous savez comme il est à cheval sur certains principes. Il donc falloir l'enterrer tel quel. Choisissez quand même un endroit digne de lui, proche de la rivière. Je crois que c'était un de ses lieux préférés.

Alors qu'elle discutait avec l'homme, elle entendit les lascars parler à mi-voix et rire d'un trésor que Zelfelon aurait caché. Elle les voyait s'amuser avec une épée quand elle reconnut celle de Zelfelon.

Hey ! Vous là bas ! Les lascards la regardaient interrogatifs. Oui, vous ! Donnez moi cette épée. Il est interdit de se promener en ville armé. C'était la seule excuse à peu près valable qu'elle avait trouvé pour ne pas éveiller les soupçons. Les hommes s'excutèrent sans rechigner. Et tant que vous y êtes, aidez le fossoyeur. Plus vite il sera enterré, plus vite vous serez libre d'aller vous saoûler !

Elle regarda le fossoyeur et le remercia de faire pour le mieux. Il lui fallait maintenant prévenir Eclipse de la malheureuse aventure dont avait été victime Zelfelon et ça, ce n'était pas une des choses qu'elle aimait faire.

chococrion

La longue route prennait fin. Celà faisait déjà un petit moment que le point à l'horizon était devenu reconnaissable en la ville de Moulins. Et leurs pas s'accélérant à l'approche de leur but, ils arrivérent vite à l'entrée principal de leur village.
Tout en saluant la garde ils entrérent dans l'enceinte du village et se retournant vers l'un des gardes Chococrion lui demanda si il pouvait lui iondiquer éventuellement où pouvait se trouver Bettym. Le garde leurs indiqua l'eglise et ils se dirigérent donc dans cette direction.

Une odeur désagréable vint s'égarer dans leurs narines et c'est à ce même moment qu'ils virent Bettym une épée à la main s'éloignant d'un petit groupe.

eclipse72

Un mauvais préssentiment tenaillait Eclipse.
Bien sûr qu'elle était heureuse de revenir dans son Moulins natal, mais l'inquiétude était grandissante.
Aucune nouvelle de Zelfy durant ces longs jours de campagne, d'abord à Péronne, puis à Laval.
Bien sûr, il n'était plus son fiancé, mais il restait et resterait son ami, il le lui avait promis !

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnut l'épée que Bettym tenait dans la main. Elle l'avait forgée l'année dernière, avant de partir vers Marseille !

Et puis l'odeur !
Pire que celle qu'ils avaient connu sur les champs de bataille de Péronne !

Elle eut peur de comprendre, et avança un pâle

Bonjour Bettym, tu vas bien ?


eclipse72

Y eut-il une réponse qu'elle ne l'eut pas entendue.

Cette fois, elle savait elle comprenait.
Sans doute était-ce de sa faute !

Des larmes amères coulaient le long de ses joues, elle ne pouvait pas les arrêter.
Elle s'approcha, bravant l'odeur et la répulsion qu'elle entraînait, afin d'être sûre.
Elle souleva le chiffon qui avait été posé sur le visage du défunt. Aucune expression mais des traits familiers, malgré une couleur indéfinissable qui confirmait que la vie s'était échappée de ce corps !

C'est alors qu'elle se surprit à tenter de communiquer avec lui.

Pourquoi ? Comment ?

Evidemment, pas la moindre réponse. Mais peut-être que c'était ça prier ! Penser si fort qu'on croit parler.

Elle prit le foulard qu'elle portait autour de son cou. Elle voulait lui laisser un témoignage de la tendresse qu'elle lui portait. Aussi, et avec beaucoup de délicatesse, malgré ses gestes tremblants, ne pouvant pas cacher la peine qui l'étreignait, elle couvrit doucement son visage avec.

Elle regarda ensuite le fossoyeur faire entrer le coprs dans le cercueil, le fermer, puis le faire glisser dans la tombe, avant de le recouvrir de terre.

Pas de fleurs, mais elle se promit d'aller en cueillir régulièrement, afin de fleurir ce lieu, qui serait la dernière demeure de cet homme qui avait eu trop de pudeur pour se faire bien connaître des moulinois, mais qui était un homme de coeur, un vrai gentilhomme. Et ce qui comptait, c'est qu'elle, elle le savait !
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MessageSujet: Re: Difficile rapatriement d'un moulinois.   Difficile rapatriement d'un moulinois. Icon_minitimeLun 16 Juin 2008 - 22:49

Eclipse72

Déjà quelques jours que Zelelon avait quitté ce monde, elle n'était pas revenue dans ce lieu, froid, malgré le soleil qui innondait Moulins.

Elle avait besoin de lui montrer qu'elle ne l'oubliait pas.

Comme chaque fois, elle sentit ses yeux se mouiller, sa gorge se nouer.

Quelques roses cueillies devant sa maison déposées sur la tombe, elle se sentait seule et désemparée. Cependant, il fallait qu'elle continue à vivre, à faire comme si tout allait bien !

Elle resta dans ses pensées quelques minutes, puis entendit un bruit de pas derrière elle...


Nimrodor

Nimrodor, qui revenait tout juste de voyage, avait cru apercevoir Eclipse de loin. Il s’était alors souvenu d’une promesse faite à Zelfelon. Il devait être la dernière personne à l’avoir vu vivant, et celui ci lui avait confié son épée, pour qu’il la remette à Eclipse. Il savait où elle se dirigeait.

Il se rendit donc à grands pas chez lui, dépassant le parc a vache qui jouxtait le chemin pour se diriger vers son domaine. Quelques minutes plus tard, il passait le portail en bois, constatait que le cheval de Grid était déjà là, que le potager allait devoir être quelque peu entretenu.

Il ouvrit la porte de leur demeure, qui n’était d’ailleurs pas verrouillée. Passant l’entrée, il remarqua que Grid dormait, sans doute extenué par son voyage lui aussi, déposa son paquetage, et gravit les marches d’escalier, pour aller chercher dans un coffre un tissu contenant l’épée en question. Puis, il se remit a descendre les marches quatre par quatre, ferma la porte, et repris le chemin.

Quelque temps plus tard, il arriva enfin là ou était enterré Zelfelon. Eclipse s’y trouvait bien, comme il l’avait supposé. Il s’approcha d’elle.

« Bonjour Eclipse. Ca faisait longtemps. »

Eclipse72

Elle lui sourit. C'est vrai qu'il y avait bien longtemps qu'ils ne s'étaient vus.

Bonjour Nim ! Tu vas bien ?

Elle lui fit une bise.

Tu as fait bon voyage ? Pas de soucis de brigandages?

Elle fut étonnée qu'il fut chargé ainsi, mais n'osa pas poser de questions. peut-être un cadeau pour un ou une amie, elle n'allait pas se faire indiscrète.



Nimrodor


Bonjour Nim ! Tu vas bien ?
Tu as fait bon voyage ? Pas de soucis de brigandages?

En guise de réponse, Nimrodor se saisit de l'épée, la débarrassa de son emballage sommaire, et la tendit a Eclipse.

"C'est pour toi. C'est celle de Zelfelon. Il me l'a remise juste avant son décès. Il voulait qu'elle te revienne. Puisque tu es de retour, et que les circonstances s'y prêtent plus ou moins, je te la donne tout de suite, conformément à ses dernières volontés."

Nimrodor remballa rapidement le tissu, et décida de laisser Eclipse à son recueillement.

Eclipse72

Elle ne put que répondre :

Merci Nim !

Puis se tournant vers la tombe de Zel, elle lui chuchota rien que pour lui :

Tu as donc pensé à moi dans tes derniers moments. je te promets que quoi qu'il arrive, rien n'effacera ton souvenir de ma mémoire. Mais ça, tu le sais déjà !

Ses yeux s'embuèrent à nouveau.

Merci Zelfy !
Tu vois, Nim m'a donné ton épée, et je te promets qu'elle a été faite pour toi, et ne servira jamais à un autre !
Mais pourquoi ne l'as tu pas utilisée contre ce brigand croisé ce malheureux soir ?
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MessageSujet: Re: Difficile rapatriement d'un moulinois.   Difficile rapatriement d'un moulinois. Icon_minitime

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