L'atelier de Cris

Cris poussa la grande porte qui donnait sur un atelier vide, juste au coté du grand four de Phoe.

L'air était remplis de l'odeur a pain fraichement sorti du four, ce qui fit sourire la jeune femme. Elle se mit à ranger tous ces outils avec precautions, les stères d'un coté, l'établi sous la fenetre, les outils contre le mur.

Elle travailla un bon moment, jura de temps à autres, car elle avait la manie de mettre les doigts sous le marteau, mais le resultat en valait la peine.

L'atelier de Cris 100223114211395156

Sujet: Re: L'atelier de Cris Ven 5 Mar 2010 - 18:46

Cris entra dans son atelier. Paléo lui avait demandé de lui confeccioner un berceau pour son bébé, et malgrès tout le travail qu'elle avait à la mairie, elle décida que son amie méritait bien un petit effort.

Malgrés la fatigue qui se refletait sur son visage, la mairette se mit au travail en fredonnant, plus pour ne pas penser à Phoe qui lui manquait cruellement que par reel envie de le faire.

Peu à peu, le bois prenait forme sous ses mains, raclant, coupant, frottant le berceau de l'enfant serait bientot finit.

La nuit tombait lentement, et Cris finit enfin son travail, ses mains portaient les traces de coups que son inexperience, ses cheveux était plein de poussière et une trace sombre barrait son frond. Laissant le berceau bien en vue sur l'etablit, elle dècida qu'un bon bain chaud lui ferait du bien et eu une petite pensée pour les mains de Phoe.

Arthur avait besoin d'echelles, et Cris s'était levée de bonne heure pour se mettre à l'oeuvre. Cela aurait l'avantage de l'ocupé pendant un moment, car l'ennui la menaçait, bien qu'elle s'efforçait de ne jamais ceder à la nostalgie, ce nuage sombre virevoltait à l'horizon.

La jeune femme entra donc dans son atelier en fredonnant une chanson, "Les chaussettes du nain, les chaussettes du nain... la chanson est tellement bien qu'elle est deja finie.." Elle avait retiré ses cheveux en arrière pour qu'ils ne la dérange pas et s'etait vetue avec des vieux habits de Phoe, qu'elle avait trouvé au fond d'une vieille armoire. L'ancienne tribunette avait une allure un peu bizarre, avec ses braies et sa chemise trois fois trop grandes pour elle. Mais comme elle était seule, personne ne verrait rien.

Resserant sa ceinture et se remanchant la jeune femme attrapa une stère et se mit au travail tout en fredonnant encore sa chansonnette.

Ce matin Cris avait eu un mal fou à se lever. La discution avec Val, la colère que celle ci avait provoqué chez Arthur et la soirée qui avait été un gros desastre, tout cela unis à que Phoe lui manquait de plus en plus n'arrangeait en rien son humeur morose.

Mais, la mairie avait besoin de ses echelles, donc ayant remis son acoutrement, la jeune charpentière entra dans son atelier, respira un bon coup et attrapa une stère pour commencer a fabriquer la suivante echelle.

Au bout d'un moment, absorbée par son travail, un petit sourire vint s'installer sur ses lèvres, et une chansonnette vint à sa mèmoire. S'arrêtant de travailler un instant, elle reflechit aux paroles puis s'en souvenant un peu elle se mit à fredonner:

Il vivait en dehors des chemins forestiers,
Ce n'était nullement un arbre de métier,
Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron,
Ce grand chêne fier sur son tronc.

Il eût connu des jours filés d'or et de soie
Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient ;
Des roseaux mal pensant, pas même des bambous,
S'amusant à le mettre à bout.

Du matin jusqu'au soir ces petit rejetons,
Tout juste cann' à pêch', à peine mirlitons,
Lui tournant tout autour chantaient, in extenso,
L'histoire du chêne et du roseau....

La mémoire lui fesant défaut, elle continua a fredonner, pendant que ces mains encore inexperte donnait forme au bois.

Nombre de messages : 84 Date d'inscription : 29/11/2009

Déjà l'après-midi arrivait sur sa fin et Franceska n'avait pour ainsi dire rien fait de la journée depuis qu'en compagnie de Cris elle était rentrée. Depuis qu'elle avait franchi les portes du village, elle avait arpentée les rues et traînée les tavernes passant son temps à converser et rire.
Sortant des Ailes avec son acolyte de toujours, elles arrivèrent toutes deux dans le Quartier petit Ange où elles rejoignirent vite leur demeure.

L'heure n'était pas arrivée pour elles de rentrer bien qu'il leur faille encore préparer de quoi manger pour le dîner. Pour le moment, elles avaient emprunté le petit chemin qui donnait derrière la maison et s'approchaient de l'atelier qui s'y trouvait.

Ma Cris... j'ai tout un tas de choses à te demander. Il me faudrait des meubles afin de pouvoir aménager au mieux mon atelier. Je m'en remet donc à tes grands talents et ton habileté à travailler le bois.

Franceska avait alors laissé Cris passer au devant d'elle et pénétrer dans son lieu de travail. Endroit,qu'encore, elle ne connaissait pas.

Voilà plusieur semaines que Cris n'était entrée dans son atelier. Mais aujourd'hui, elle sentit le besoin de se resourcer. Son amie France venait de prendre la route, et une sourde inquiètude la tenaillait. Mais chassant toutes ses mauvaises pensées, la jeune femme décida qu'un peu de bricolage ne lui ferait aucun mal.

L'atelier, lui était couvert de poussière, les stères entassées dans un coin était couverte de toile d'araignée. Tirant sur une d'elle, la jeune femme la trainat jusqu'a l'établit mais ne sachant pas encore quoi en faire, elle s'assit en tailleur juste à côté et la fixa comme si le bois finirait par lui dire ce qu'elle devait faire.

Puis soudain, l'inspiration lui vint et d'un bond, descendit du son perchoir pour aller chercher ses outils. Et se mit au travail, tandit qu'un rayon de soleil venait jouer sur ses cheveux nouer en ce qui devait être un chignon, mais qui ressemblait plus à une boule de laine, après qu'un chat eu jouer des heures avec.

Au bout de quelques heures, Cris observa le resulta de son travail et fit une grimace.

L'atelier de Cris 091102063114938585

» L'atelier de Cris