Cris revint chez elle. Mais avant d'entrer dans sa maison la balançoire attira son attention. Le coeur leger, elle laissa tomber sa besace sur l'escalier qui menait à la porte et d'un bond joyeux se retrouva sur la vieille planche en train de se balancer.
Le mouvement la detendait, comme si elle se fesait bercer et c'est ainsi le coeur leger, l'ame en paix qu'un poème lui vint à la memoire et c'est d'une voix claire et douce qu'elle se mit à reciter:
"Est-ce le destin
qui se présente
ou suis-je pensante,
devant lui
qui se tient ici.
Je ne peux arreter de le regarder
de lui dire que je l'aime tant,
je me sens amoureuse
et tellement heureuse.
Il est fort et grand
comme dans mes rêves d'antant
Ses cheveux sont magnifiques,
C'est un instant magique.
Je ne peux définir
Cette envie de fuir,
Je me dis que je ne le mérite pas
mais il est bien là que pour moi.
Le rêve devient réalité,
et c'est un moment magique
tout devient rose,
comme une prose,
le monde semble parfait
encore plus sous ses traits,
lui le prince charmant
que j'aime tant."
Quand elle finit de réciter, son coeur battait la chamade et ses joues brulaient sous ses mains. La brunette se leva et décida qu'il était temps de rentrer.